Étiquette : Anarcho-syndicalisme

Congrès de l’AIT à Alcoy

L’Internationale anarcho-syndicaliste IWA-AIT a tenu son 28e congrès du 8 au 11 décembre 2022 à Alcoi (Alcoy, Espagne). L’AIT-IWA compte actuellement plus de vingt sections ou groupes amis. Ces dernières années, l’AIT a vu augmenter le nombre des organisations membres et sympathisantes en Asie et en Amérique latine. Malgré les actions permanentes visant à sa destruction, l’anarcho-syndicalisme est bien vivant et a encore beaucoup à donner. Ce qu’il faut, c’est que sa vitalité et son développement soient plus rapides et puissants que la répression, les tentatives de récupération, les leurres et autres provocations auxquels il est confronté aujourd’hui, comme il l’a été tout au long de son histoire.

AIT : 100 ans de luttes … et on continue !

Indéniablement, l’anarchosyndicalisme, ses principes et des modes d’actions sont plus d’actualité que jamais. Le syndicalisme institutionnel n’en finit plus de sombrer dans la corruption avec les patrons et les puissants. L’inculpation de Luca Vicenti, secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale (l’internationale commune à la CFDT, la CFTC, la CGT et FO) dans le cadre du Qatargate en est la parfaite illustration.

«Syndicalisme révolutionnaire» par Luís Andrés Edo (Espagne, 1984)

La présence et l’action de l’anarchosyndicalisme sont nécessaires comme pression constante sur les macrosecteurs ouvriers intégrés, rompant les schémas institutionnalisés dans lesquels ils évoluent. La méthode d’action est l’intervention lors d’agitations, de manifestations, grèves, conflits et négociations, débordant les « appareils » et organismes syndicaux institutionnalisés.

«Pour l’anarcho-syndicalisme» par Ariane (Suisse, 2021)

Nos critiques radicales du système capitaliste, du patriarcat, de l’autoritarisme… devraient-elles épargner le monde du travail? Ce serait une erreur de renoncer à agir sur ce terrain quand la nécessité ou l’occasion se présentent. Tout comme s’en est une de confier la défense de nos conditions de travail à des spécialistes autoproclamés «syndicalistes».