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Archives de catégorie : Texte

Journal Dissidence |  »De fil en aiguille » par Anna Delso

07 dimanche Fév 2021

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, Féminisme / Pro-féminisme, Québec, Texte

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Anna Delso, Journal Dissidence

De fil en aiguille
Un article d’ANNA DELSO
Journal Dissidence 1982 p. 2-3

La librairie anarchiste L’Insoumise a annoncé récemment qu’Anna est décédée le 28 mai 2020 à Montréal à l’âge de 97 ans. Vous pouvez en savoir plus sur leur blogue au sujet de cette anarchiste espagnole qui a migré à Montréal en 1951 après avoir participé à la Résistance française et avoir été occupé le poste de secrétaire fédéral de l’organisation Mujeres Libres.

L’article qui suit représente donc la vision d’une anarchiste espagnole sur les pratiques syndicales québecoise aux antipodes de ce qu’elle a connu en Espagne. Comme elle l’a dit elle même:

«J’ai eu des bagarres terribles avec le syndicat dont j’étais membre… Je les dérangeais tellement que je me suis trouvée sur la liste noire» – Anna Delso

«De fil en aiguille» a été publié en 1982 dans le journal anarcho-syndicaliste Dissidence. Dans la même parution, vous trouverez sur le présent blogue, les textes «Vers l’anarcho-syndicalisme : quelques pistes» et «L’anarcho-syndicalisme les principes» du Journal Dissidence». Anna a aussi publié son autobiographie : « Trois cents Hommes et moi » aux éditions de la Pleine Lune, Montréal 1989.

De fil en aiguille
Anna Delso
Journal Dissidence
Saint-Tite – 1982

Chicago, 10 novembre 1887, journée sombre pour le syndicalisme international. Des hommes meurent pendus pour que d’autres hommes, femmes et enfant puissent vivre une vie plus décente. Pour qu’ils n’aient plus à supporter des journées de travail de 12 et 16 heures dans les mines, usines de textile et du vêtement, et partout ailleurs où les gens sont exploités sans vergogne.

Quatre hommes montent sur l’échafaud de la ‘’justice’’ un cinquième s’est suicidé le jour même avant l’exécution; il n’avait que 22 ans, comme conséquence d’une journée du mois de mai 1886, où une page de l’histoire du monde ouvrier venait de s’écrire en lettres de sang, lors des événements de HAYMARKET SQUARE de Chicago.

La femme d’un de ceux-là, et pas le moindre, Lucy Parsons, reprend la lutte là où son mari et ses compagnons l’ont laissée. C’est une femme métisse, mille fois ostracisée de par sa condition sociale, la couleur de sa peau, sa vie commune avec un anarchiste considéré comme un des hommes les plus dangereux de l’Amérique, car il éveillait la conscience sociale des gens, fomentait des grèves générales comme moyens d’actions d’action directe pour revendiquer les droits des travailleurs. Elle est couturière. D’autres femmes syndicalistes se joignent à elle.

Les femmes des industries du textile et du vêtement à travers les continents ont toujours figuré au palmarès des luttes, comme les moulineuses de soie des manufactures de Lyon, femmes aux mains mutilées par l’eau bouillante dont elles se servaient pour le traitement des cocons de soie et dont les colères étaient légendaires, arborant le drapeau noir de leur exploitation (plus guenille que drapeau) lorsque le besoin se faisait sentir.

A New York, un 8 mars 1857, a l’occasion d’une grève générale, lors d’une manifestation où les femmes sortent dans les rues, elles se font piétiner par les chevaux de la police. Les grèves se poursuivent, les plus spectaculaires se déroulent en 1909-10.

En 1911, la manufacture de chemises « The Triangle » brule, 146 travailleurs, pour la plupart des femmes, meurent dans l’incendie, car les normes les plus élémentaires de sécurité n’ont pas été respectées. Encore du grabuge.

À Montréal, les travailleuses et travailleurs du textile emboîtent le pas dans les luttes. Plus tard, de 1934 à 1937, des américains viennent organiser « L’Union Internationale du Vêtement pour Dames ». On ne mentionne alors qu’un seul nom; Bernard Shane, et pourtant… pourtant une femme l’accompagne, c’est une anarchiste, Rose Pezotta. On essaie toujours de reléguer au second plan le rôle joué par les femmes, et celle-là, c’en était toute une, mais elle reçut peu de mérite, sinon aucun; les raisons? On peut les deviner… Elle voyait très clair. Elle voyait dans quelle fange s’enlisait ce syndicat qui fit la gloire des années 1910 à New York, tant et si bien qu’un jour, dégoûtée de voir le déroulement des choses, elle prit sa dignité dans une main et son courage dans l’autre, et retourna sur la machine à coudre. Sa fin fut d’une tristesse difficile à décrire; ce fut la fin des gens qui sont restés honnêtes envers eux-mêmes et envers les autres. D’autres ont récolté les palmes, la gloire et surtout l’argent, beaucoup d’argent. OU DONC SONT-ELLES PASSEES toutes ces luttes, ces colères? Toute la légende du mouvement ouvrier nord-américain? A qui a-t-on vendu tout ça? A qui profite la capitulation? 1909-1910-1934-1937-1982. Où est le changement? Le système de travail à la pièce est resté le même sinon pire.

On vend et on achète de la chair de travailleuse à la livre. Où est la libération, ou l’aide à la libération des travailleuses par les intellectuelles bourgeoises bien nanties, les grandes gueules quoi! DE LA MERDE!!!

Qui sont les ‘’boss’’ du syndicat? Qui l’administre, qui signe les conventions collectives que les travailleuses ne peuvent et ne savent pas lire car on ne les consultent même pas? Elles? Non! Les fonctionnaires, car lorsqu’on devient PERMANENT on cesse d’être travailleur, et on devient un fonctionnaire du syndicat, avec une meilleure paye, un meilleur fonds de pension, des pouvoirs de décisions autocratiques et eux ne risquent jamais d’être congédiés pour activités syndicales, leur job est assurée. Leur action syndicale se limite à quoi en 1982 à l’ »U.I.O.V.D. »? Quel est le degré de complicité de la FTQ? Les cavernes d’Ali Baba et ses quarante voleurs où s’entassent des millions de dollars (50) du fonds de retraite, que beaucoup de membres ne verront jamais? Sans compter les millions qui ont pris le chemin des USA et celui d’Israël sous forme de bon d’épargne, sans compter aussi les dollars perdus dans les fonds de poche de certains. Attendez, ce n’est pas tout, le meilleur est encore à venir avec la « nouvelle gang » qui vient de s’élire toute seule. D’autres « fonctionnaires-boss », d’autres putes entre putes, on ne se putasse jamais.

Vers les années 1950-60, on payait une prime à la tuberculose aux midinettes (environ 500 dollars), c’est grave. On devrait la remplacer par une prime à la patience. Bravo à celles qui ont établi et diffusé le dossier noir de l’industrie du vêtement.

Bravo à celles qui se sont toujours posé des questions et qui questionnaient les autres, même si elles n’obtenaient jamais de réponses. A celles qui ont su déranger les autres, à celles aussi, qui, par leur action, ont fait éclater le scandale et remis en question cette industrie toujours pourrie et toujours maudite à tous les niveaux. A toutes celles-là et aux autres qui surgiront de nouveau: SALUT ET CHAPEAU !!!

Savez-vous quelle était la couleur étendard de leurs revendications aux midinettes pionnières de New York? Le Rose, ne vous en déplaise! Des tas de rubans et de chiffons roses dans leurs manifestations, car le rouge, les récupérateurs de cadavres de toujours se l’avaient aussi approprié, tout comme la journée du Premier Mai. Et sachant les dernières nouvelles d’Italie, « ILS » essaient AUSSI de récupérer les cadavres de Sacco et Vanzetti, morts sur la chaise électrique le 22 août 1927, à la prison d’Etat de Charlestown, dans le Massachussetts, pour un crime qu’ils n’avaient pas commis, mais parce qu’ils étaient des anarchistes et immigrants italiens.

Au Québec, les marxistes de toutes tendances tentent AUSSI de récupérer la lutte des femmes du vêtement par le boycott systématique d’autres femmes anarchistes qui depuis des dizaines d’années mènent la lutte à l’intérieur de l’industrie en tant qu’ouvrière. Ça commence à puer !!

Mai 1886, l’histoire du monde ouvrier est écrite en lettres de sang et elle est là pour y rester tant et aussi longtemps qu’il restera un homme et une femme avec assez de cœur pour continuer ce que d’autres ont entrepris.

A.D. (ancienne travailleuse du vêtement…)

Journal Dissidence | L’Anarcho-syndicalisme: les principes

26 samedi Déc 2020

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, Publications, Québec, Texte, Travail

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Anarcho-syndicalisme, Journal Dissidence

Dans ce court texte paru dans le Journal Dissidence (été 1982, Saint-Tite, Québec), l’auteur «D.R.» énumère -très sommairement- en 5 points ce qu’est l’anarcho-syndicalisme.

D’entrée de jeu, on place «syndicalisme révolutionnaire» comme synonyme pour «anarcho-syndicalisme». Cet amalgame contribue à masquer les conflits qui ont existés entre syndicalistes révolutionnaires et anarcho-syndicalistes, particulièrement en Argentine et en France (c’est une autre histoire). Malgré cela, s’en suit les prises de positions typiquement anarcho-syndicalistes: lutte contre les partis et le parlementarisme ainsi que l’abolition du salariat, de l’État (même socialiste) et du capitalisme par l’action révolutionnaire de la classe ouvrière organisée en syndicats. «Ces syndicats doivent être des fédérations libres de con­seils ouvriers autonomes et bien organisés, regroupés en confédérations chargées d’administrer une société autogérée à tous les niveaux.» À noter aussi qu’on y rejette la signature de conventions collectives à la faveur de l’action directe: «Pas de marchandage avec les patrons, pas de conventions signées. L’amélioration des conditions de travail sont le résultat des grèves, boycotts ou sabotages. Comme les conditions de vie peuvent se détériorer à tout moment: finies les interminables procédures de griefs…» Le texte se termine avec une volonté de révolution sociale: «L’action directe la plus importante est la grève générale et expropriatrice (proposée d’ailleurs en premier lieu par les anarchistes). Elle a lieu lorsque la majorité des travailleurs (euses) d’une région décident d’y participer. C’est en fait une révolution sociale car le contrôle économique passe alors chez les ouvriers (ères).»

Lire aussi «Vers l’anarcho-syndicalisme : quelques pistes» aussi du Journal Dissidence

Journal Dissidence
L’Anarcho-syndicalisme: les principes
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Anarchist critic of intersectionality

28 samedi Nov 2020

Posted by liberteouvriere in Féminisme / Pro-féminisme, Pro-féminisme, Texte

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anarchism, critic, Intersectionality

We are not just bodies that exist in assigned identities such as race, class, gender, ability, and the rest of the usual laundry list. We are also political subjects in a society ruled by politicians, judges, police, and bureaucrats of all manner.

Here are some extracts of the text

Insurrections at the intersections: feminism, intersectionality and anarchism

by Abbey Volcano and J Rogue

Read it completely online on LIBCOM here

In response to various U.S. feminisms and feminist organizing efforts, the Combahee River Collective, an organization of black lesbian socialist-feminists, wrote a statement that became the midwife of intersectionality.

Rather than being conceptualized as an additive model, intersectionality offers us a lens through which to view race, class, gender, sexuality, etc. as mutually-constituting processes (that is, these categories do not exist independently from one another; rather, they mutually reinforce one another) and social relations that materially play out in people’s everyday lives in complex ways.

Intersectionality has been, and often still is, centered on identity.

For instance, it is put forward that we all have a race, a gender, and a class. Since everyone experiences these identities differently, many theorists writing on intersectionality have referred to something called “classism” to complement racism and sexism.

This can lead to the gravely confused notion that class oppression needs to be rectified by rich people treating poor people “nicer” while still maintaining class society.

We don’t wish to “get along” under capitalism by abolishing snobbery and class elitism. Rather, we wish to overthrow capitalism and end class society all together.

We want an end to class society, not a society where classes “respect” each other. It is impossible to eradicate exploitation while class society still exists. To end exploitation we must also end class society (and all other institutionalized hierarchies).

Rather, as anarchists, we call for an end to all exploitation and oppression and this includes an end to class society.

These systems also reproduce one another. White supremacy is sexualized and gendered, heteronormativity is racialized and classed. Oppressive and exploitative institutions and structures are tightly woven together and hold one another up.

What is more useful to us as anarchists is using intersectionality to understand how the daily lives of people can be used to talk about the ways in which structures and institutions intersect and interact.

Unfortunately, a liberal interpretation of intersectionality precludes this kind of institutional analysis, so while we might borrow from intersectionality, we also need to critique it from a distinctly anarchist perspective.

While all these points of struggle are relevant, it is also true that people raised in the United States, socialized in a deeply self-centered culture, have a tendency to focus on the oppression and repression of individuals, oftentimes to the detriment of a broader, more systemic perspective

We are not just bodies that exist in assigned identities such as race, class, gender, ability, and the rest of the usual laundry list. We are also political subjects in a society ruled by politicians, judges, police, and bureaucrats of all manner.

Reproductive justice advocates have argued for an intersectional approach to these issues, and an anarchist feminist analysis of reproductive freedom could benefit by utilizing an anarchist intersectional analysis.

Social revolution and revolutionary organisation

16 vendredi Oct 2020

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, Europe, Noir et rouge, Texte

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AIT, Assemblées, KRAS, Organisation, révolution, Texte

Taken from LIBCOM.org. This is a translation of a text by Vadim from KRAS (Revolutionary Anarcho-Syndicalists’ Confederation – www.aitrus.info), the Russian affiliate of the International Workers’ Association. Lire en français ici

The revolutionary organization creating from us is neither a party nor a usual trade union. In it ground, it is a workers union (syndicate) because it unites working people which resist to the daily exploitation and oppression and which therefore struggle for the shortening of work-time, for the bettering of their material and moral situation. But this bettering isn`t an aim in itself for it but merely a mean for awakening the sources of solidarity and mutual aid slumbering in everybody, for inspire him for revolutionary revolt against the authority and property, against inequality and oppression. […]

So if we want that the general assemblies remain the independent decide-making bodies and that exactly common people are masters of own struggle and destiny – it is necessary for the partisans of such choice to unite and to defend it closely. 
 
It for that why the revolutionary organization is necessary: it must unite in it ranks people which want and can consciously struggle for the triumph of Freedom, Solidarity and Authoritylessness; for people can jointly agree how they live; for a society based upon the self-realization of personality and upon the coordination of human efforts in general assemblies; for the equal possibilities to use the goods of the World – for the Anarchist Communism. Even if only few people join today this organization, we are firmly sure that our crystal-clear ideas sooner or later convict the overwhelming majority of mankind and change the entire World. 

We are communists. But not in this vulgarized and deformed sense which appears us always from pages of papers, from TV channels and broadcasting waves (“communist regime”, “Communist State”, “Communist Party” etc.). The true communism is anarchist, stateless and without authority, free, libertarian. Only hundred years ago, by the meaning of Communists, one can be almost for 100 per cent sure that the matter concerns Anarchists. Just in 1917, this word was stolen by Bolsheviks and it was later crippled by them and made a laughing-stock of entire World…

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Organisation révolutionnaire et révolution sociale

16 vendredi Oct 2020

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, Europe, Noir et rouge, Texte

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AIT, Assemblées, KRAS, Organisation, Revolution, Texte

Tiré du site CNT-AIT CAEN. Il s’agit d’une traduction d’un texte de Vadim de la Confédération des Anarcho-Syndicalistes Révolutionnaires (KRAS – AIT Russie). READ IN ENGLISH HERE

Extrait

L’organisation révolutionnaire que nous voulons construire n’est ni un parti et ni un syndicat. Elle est dans son mode d’organisation une union (ou association) ouvrière, rassemblant les travailleurs qui résistent contre l’exploitation et l’oppression de tous les jours, dans le cadre des revendications immédiates (énumérées précédemment), ces dernières n’étant pas une fin en soi. L’union ouvrière – ou plutôt, « sociétés ouvrières de résistance » – ne sont pas fondées uniquement que sur celles-ci. Elles sont seulement un moyen pour qu’ils prennent conscience de leur subjectivité (une classe en soi et pour soi), lorsqu’ils font preuve de solidarité et d’entraide pendant la lutte, lorsqu’ils en viennent à remettre en cause l’autorité, l’oppression, la propriété, l’inégalité, etc. […] Par conséquent, si nous voulons que les assemblées générales restent un lieu libre et indépendant, pour que les exploités et les opprimés soient maîtres de leur lutte et de leur destinée, tous les partisans de ce choix doivent s’unir résolument afin de le défendre. Pour mener à bien cette ambition, nous avons besoin d’une organisation révolutionnaire qui unit dans ses rangs les opprimés et les exploités qui veulent lutter consciemment pour le triomphe de la liberté, de la solidarité et de l’acratie. Si, dès à présent, peu de personnes rejoignent cette organisation révolutionnaire, nous sommes persuadés que nos idées convaincront tôt ou tard, dans un premier temps, une fraction significative des opprimés et des exploités.

COMMUNISME ANARCHISTE

Nous sommes « communistes » au sens non vulgaire et non caricatural, à l’inverse de ce qui apparaît à tout bout de champ dans les pages de livres d’histoire et des médias (« régime communiste », « Etat communiste », « parti communiste », etc.). Le véritable communisme est d’essence anarchiste : antiétatique (affirmation de la disparition de l’Etat) et anti-autoritaire. Cela signifie la commune libre et l’association des individus. Quand les opprimés et les exploités décident ensemble, dans les assemblées générales, comment ils vivent et ce qu’ils font pour s’entraider. Quand ils utilisent et mettent en commun par la collectivisation et la socialisation tous les biens et les produits de la terre, selon les mots du poète anarchiste du XVIIIème siècle, Sylvain Maréchal : « On utilise la lumière du soleil qui brille pour tous. » Malheureusement, en 1917, le sens de ce terme a été détourné et dénaturé par les bolcheviks, devenant ensuite la risée du reste du monde.

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En ligne|«L’anarcho-syndicalisme et le syndicalisme révolutionnaire» de Louis Mercier-Vega

28 vendredi Fév 2020

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, Noir et rouge, Publications, Téléchargement, Texte

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Voici le lien pour télécharger le texte. Les Éditions Spartacus (éditeur René Lefeuvre) a publié ce texte en 1978 accompagné d’un texte de Victor Griffuelhes (voir l’image de la couverture plus haut). Voir ici les autres œuvres du même auteur

Charles Cortvrint, alias Charles Ridel, alias Louis Mercier Vega a une contribution intellectuelle et militante fort intéressante. Son itinéraire hors du commun l’a amené a participer à la colonne Durruti durant la guerre civile espagnole, a écrire des textes sur les guérillas en Amérique latine et a jouer un rôle de critique de l’anarchisme, des anarchistes, de la participation de la CNT au gouvernement républicain, et ce, dans différents journaux tels que Révision (1938) dont la profession de foi indique « Il serait temps de dire ce que l’on pense et de penser ce que l’on dit. Première révolution à accomplir chez les révolutionnaires. » Voir ici pour sa courte biographie sur le site des Ateliers de Création Libertaire

Sans doute le présent texte sera aussi riche de réflexions critiques.

De l’utilité d’une CNT (France)

27 jeudi Fév 2020

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, Europe, France, Noir et rouge, Texte, Travail

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Tiré du journal Le Libertaire de janvier 2020.

Si de nombreux griefs peuvent être adressés à la CNT, peut-on cependant rejeter toute idée de construction d’une organisation anarcho-syndicaliste aujourd’hui, en France? Est-ce, comme on a pu le lire trop souvent, une CGT-SR bis, c’est-à-dire une CGT Sans Rien ? Est-ce que le combat syndicaliste est maintenant dépassé par le mouvement des gilets jaunes ou le combat écologiste doit-il primer sur un syndicalisme qui a déçu nombre de militants et semble dans l’incapacité de faire bouger les lignes? Lire la suite →

Discours d’Emma Goldman au congrès de l’AIT (Paris 1937): une réponse réformiste aux critiques contre la CNT-FAI?

04 vendredi Jan 2019

Posted by liberteouvriere in AIT, Anarcho-syndicalisme, Auto-défense ouvrière, Espagne 1936, Europe, Organisations, Réformisme, Révolution, Texte

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Emma Goldman à un meeting de la CNT-FAI à Barcelone en 1936

Sur ce site de Racines et Branches, vous trouverez la traduction française du discours qu’Emma Goldman a prononcé devant le congrès extraordinaire de l’Association Internationale des Travailleurs à Paris en décembre 1937. Ce congrès extraordinaire de l’AIT a été convoqué dans le sillon d’un conflit au sein de cette organisation au sujet des concessions idéologiques de la CNT-FAI lors de la révolution espagnole, comme l’entrée de cette organisation anarcho-syndicaliste au sein du gouvernement républicain et la militarisation des milices.

LIRE LE TEXTE

C’est une Emma Goldman modérée qui exprima un large appuie à la CNT-FAI en lui pardonnant ses digressions aux principes anarchistes considérant les circonstances politico-militaires. À la fin de ce congrès, un des plus fervent critique de la CNT-FAI, le secrétaire de l’AIT Pierre Besnard, est remplacé par Horacio Pietro, un possibiliste libertaire de la CNT-FAI (anarchiste pro-parlementaire). On pourrait longuement critiquer cette contribution d’Emma Goldman considérant que la CNT-FAI était en conflit en son sein même sur ces questions. En voulant prendre le parti de l’organisation, elle prend donc le parti de la militarisation des milices et de l’entrée au gouvernement au même titre que les franges réformistes qui se retrouvent à la tête de la CNT-FAI.

À un moment, Emma Goldman dit « verser de l’acide de vos critiques sur leurs chairs brûlées me semble être un refus de solidarité« . Or elle a tord de dire ça si on prend en considération que la CGT-SR qui critiquait la CNT-FAI contribuait à financer et à envoyer des armes aux anarcho-syndicalistes révolutionnaires via le « Comité anarcho-syndicaliste pour la défense et la libération du prolétariat espagnol ».

Extraits:

Camarades, nous sommes membres de la même famille et nous sommes entre nous. Par conséquent, nous n’avons pas besoin de tourner autour du pot. La réalité déplorable est qu’il n’existe pas de mouvement anarchiste ou anarcho-syndicaliste de grande importance en dehors de l’Espagne, et, à un moindre degré, en France, à l’exception de la Suède. Les mouvements anarchistes dans les autres pays ne sont représentés que par des petits groupes. Dans toute l’Angleterre, par exemple, il n’existe pas de mouvement organisé – seulement quelques groupes.

Avec le plus fervent désir d’aider la révolution en Espagne, nos camarades de l’extérieur n’étaient ni matériellement ni numériquement assez forts pour inverser la tendance. Donc, se trouvant au pied du mur, la CNT-FAI a été obligée de descendre de ses hauteurs traditionnelles nobles pour faire des compromis à droite et à gauche : la participation au gouvernement, toutes sortes de concessions à Staline, une tolérance surhumaine vis à vis de ses sbires qui intriguaient et complotaient ouvertement contre la révolution espagnole.

Leur entrée dans les ministères m’a semblé la moins choquante de toutes les concessions faites par nos camarades. Non, je n’ai pas changé d’avis au sujet de la nuisance du gouvernement. Comme tout au long de ma vie, je soutiens encore que l’état est un monstre froid et qu’il dévore tous ceux à sa portée. Si je ne savais pas que le peuple espagnol ne voit dans le gouvernement qu’un expédient, à jeter par-dessus bord à volonté, qu’il ne s’est jamais fait d’illusions ni n’a été corrompu par le mythe parlementaire, je serais peut-être un peu plus inquiète pour l’avenir de la CNT-FAI. Mais avec Franco aux portes de Madrid, je peux difficilement blâmer la CNT-FAI d’avoir choisi la participation au gouvernement comme un moindre mal, plutôt que le péril mortel de la dictature.

Nous avons toujours condamné la guerre comme servant le capitalisme et rien d’autre; mais lorsque nous avons pris conscience que nos camarades héroïques de Barcelone devaient continuer la lutte anti-fasciste, nous les avons immédiatement soutenus, ce qui était indéniablement un changement par rapport à notre précédente position sur la guerre. Une fois que nous avions pris conscience qu’il serait impossible d’affronter des hordes de fascistes armés jusqu’aux dents, nous ne pouvions pas éviter l’étape suivante , qui était la militarisation.

Camarades, la CNT-FAI est une maison en feu; les flammes s’engouffrent dans chaque fissure , venant de plus en plus près pour brûler nos camarades. En ce moment crucial, et avec seulement peu de gens pour essayer de sauver nos camarades des flammes voraces, verser de l’acide de vos critiques sur leurs chairs brûlées me semble être un refus de solidarité. Pour ma part, je ne peux pas vous rejoindre sur ce point. Je sais que la CNT-FAI s’est beaucoup éloignée de notre et de leur idéologie. Mais cela ne peut pas me faire oublier ses glorieuses traditions révolutionnaires de soixante-dix années. Leur combat courageux — toujours pourchassés, toujours aux abois, toujours en prison et en exil. Cela me pousse à penser que la CNT-FAI est restée fondamentalement la même et que le temps n’est pas loin où elle prouvera qu’elle est toujours le symbole , la force d’inspiration, que les anarchistes et les anarcho-syndicalistes ont toujours été pour les autres anarchistes dans le monde.

Le syndicalisme révolutionnaire, réponse à l’impasse léniniste – Jacky Toublet

04 vendredi Jan 2019

Posted by liberteouvriere in Anarcho-syndicalisme, État, CGT, Révolution, Syndicalisme révolutionnaire, Texte, Théorie

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critique, France, Jacky Toublet, Léninisme, révolution, Syndicalisme révolutionnaire, Texte

Le syndicalisme révolutionnaire, réponse à l’impasse léniniste
Jacky TOUBLET
Solidarité ouvrière n° 20
Décembre 1972
Syndicalisme et bolchevisme

Texte tiré sur site 1libertaire.free.fr
Solidarité ouvrière publia en 1972 une série d’articles intitulée « Syndicalisme et bolchevisme ».

Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. La période qui a suivi mai 68 a vu fleurir nombre de groupes léninistes – trotskistes ou maoïstes – qui se concurrençaient pour le rôle de direction de rechange du mouvement ouvrier. Il était absolument nécessaire de leur opposer une doctrine cohérente et revenir aux principes de base du mouvement ouvrier, que le mouvement libertaire français n’avait malheureusement pas pu affirmer.

L’usage voulait que les articles ne soient pas signés, car nous estimions qu’ils devaient refléter le point de vue de l’organisation, non celui d’individus.

Le dernier article de la série, « Le syndicalisme révolutionnaire, réponse à l’impasse léniniste » fut écrit par Jacky Toublet.

(René Berthier, mars 2008.)

Le syndicalisme révolutionnaire, réponse à l’impasse léniniste
Jacky TOUBLET

Au cours de notre étude succincte sur « Syndicalisme et bolchevisme », nous pensons avoir détruit un certain nombre de mythes qui courent sur l’action et la théorie léninistes. En général, les critiques qu’ont portées les syndicalistes libertaires sur les diverses versions du bolchevisme ont été le plus souvent sans effet sur la bonne conscience de ses militants ; que le bolchevisme soit foncièrement anti-démocratique, ils l’admettent, quelques-ans même avec une certaine fierté ; qu’il leur faille parfois parler à la classe ouvrière avec des fusils ne les trouble pas outre mesure. Ils se pensent comme le facteur historiquement progressif, et se trouver dans le vent de l’histoire peut tout justifier; Lire la suite →

Du syndicalisme révolutionnaire à la révolution – René Villard 1969

24 lundi Déc 2018

Posted by liberteouvriere in AIT, Anarcho-syndicalisme, France, Révolution, Syndicalisme révolutionnaire, Texte, Théorie

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CNT-AIT, France, révolution, René Villard, Syndicalisme révolutionnaire

Sur le site du Monde Nouveau du Cercle d’études libertaires Gaston Leval de la Fédération anarchiste (France), vous trouverez ce texte de René Villard publié en septembre 1969 à Lyon en France.

Le texte, sans être une étude approfondie*, soulève l’importance de se préparer à la révolution via des tâches pré-révolutionnaires comme l’étude de l’organisation de la future société révolutionnaire, la propagande anarchiste et révolutionnaire, l’intégration des travailleurs dans une organisation de type C.N.T., la solidification des réseaux internationaux pour défendre les révolutions locales comme les agressions internationales, etc. À titre d’exemple, l’idée de l’organisation de la société semble pour lui être suffisamment importante pour qu’il soit « criminel » de s’embarquer dans un processus révolutionnaire sans en avoir une idée. Il dit par exemple que mai 68 n’a pu aboutir à une révolution car aucune proposition de révolution libertaire avait été étudié au préalable. C’est un texte intéressant pour alimenter et démarrer une discussion sur le sujet. Néanmoins, on sent une « foi » en la C.N.T. En effet, il propose de faire embarquer une masse de travailleurs dans la C.N.T. comme si cela était un gage de protection contre des tendances non-révolutionnaires. Il soulève pourtant lui-même dans ses premières pages, l’erreur des anarcho-syndicalistes de la C.N.T. espagnole à participer au gouvernement républicain.

*Les idées à la base de ce texte: préparation à la révolution, importance d’avoir un projet pour la société de demain n’est pas sans rappeler le livre de Pierre Besnard (Les syndicats ouvriers et la révolution sociale, 1930) dans lequel ces idées sont beaucoup plus développées.

Du syndicalisme révolutionnaire à la révolution

Voici quelques extraits:

Notre tâche principale actuelle, notre action directe présente, consiste à forcer le travailleur à ouvrir les yeux, à réfléchir, à comprendre, de l’entraîner, avec nous, dans la lutte ascendante pour la révolution, afin que ses enfants ne soient plus, demain, les domestiques du capital; afin que ses enfants puissent, demain, posséder, enfin, la dignité de l’homme et se trouver au même niveau que tous les hommes; car tous les hommes seront devenus des travailleurs et produiront, selon leurs aptitudes, pour le plus grand bien de la société

Le succès révolutionnaire réside en la formation d’une quantité de militants révolutionnaires capables, au moment favorable d’entraîner les travailleurs et le peuple à la conquête de la liberté.

En mai 1968, la révolution n’était pas réalisable parce qu’aucun plan de transformation de la société n’avait été suffisamment étudié pour permettre cette réalisation. Si la révolution avait renversé le pouvoir, il aurait fallu improviser et, ce qui est construit hâtivement, sans étude préalable, ne peut, dans le moment passionné d’une révolution, être l’expression de la justice et de la liberté qui sont les véritables buts révolutionnaires. La différence qui existe entre une révolution militaire ou capitaliste et une révolution libertaire, est que la première continue l’exploitation du peuple et des travailleurs et qu’elle n’apporte, en définitive, qu’un changement de maîtres au pouvoir, elle peut donc être réalisable à tous moments. Tout au contraire, la révolution libertaire ne peut être la continuation de l’exploitation du peuple et des travailleurs. C’est donc toute une organisation nouvelle qu’elle doit apporter, créer, organiser, mettre en place, dès le succès de la révolution. Si cette organisation nouvelle n’est pas capable d’assurer l’existence du peuple au jour de la révolution, il est inutile et criminel de tenter de réaliser celle-ci. Reconnaissons, cependant, que tout mouvement de révolution est profitable à l’avènement de la révolution totale et libertaire, du fait qu’elle donne aux travailleurs et aux peuples, le courage de la révolte qui autorisera, un jour, la conquête de la liberté.

La pré-révolution implique, dans les temps présents, la diffusion, parmi tous les exploités, de la pensée libertaire: elle nécessite le développement et l’affiliation des travailleurs dans les syndicats C.N.T. (Confédération Nationale du Travail) lesquels peuvent constituer la base indispensable de travailleurs et révolutionnaires pour constituer les éléments nécessaires de propagande autorisant de combattre tous les mensonges diffusés par l’État et par ceux qui en sont bénéficiaires.

Ce sont les organisations libertaires et le syndicalisme révolutionnaire qui assureront demain aux nouvelles générations, libérées de tous les mensonges, des atteintes à la morale, que le peuple supporte dans les temps présents, l’égalité économique et sociale indispensable à la dignité humaine.

Si la révolution est une nécessité, la pré-révolution est indispensable à la préparation du succès de la révolution. C’est à cette pré-révolution que les anarchistes, les syndicalo-anarchistes, convient la classe des travailleurs afin qu’elle accomplisse sa mission de libération.

L’esprit de révolte doit donc, pour vaincre la violence des esclavagistes, composer une force qui, en plus d’une possibilité de violence, soir capable de construire, par la raison et la solidarité, une force économique et sociale, libératrice, capable de redonner aux hommes la dignité qu’ils ne possèdent plus.

C’est en faisant basculer un nombre important de travailleurs affiliés à des syndicats inféodés à l’État, dans les syndicats révolutionnaires de la C.N.T. que les grèves pourront prétendre à la libération des travailleurs et à la suppression de l’État.

Le succès d’un mouvement révolutionnaire, dans un pays, dépend de la multiplicité des points de révolte, afin que les forces de l’État soient divisées et ne puissent se concentrer sur un seul point révolutionnaire. Ce qui justifie la nécessité de l’organisation révolutionnaire sans laquelle il est inutile et criminel de s’attaquer à un pouvoir organisé et meurtrier, disposant de forces considérables qu’il peut lancer contre le peuple sous quelques heures, avec la certitude de l’impunité devant l’Histoire, laquelle est écrite sous le contrôle de l’État, avec le sang du peuple.

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Introduction to anarcho-syndicalism: Tactics and vision for a new workers movement

Textes audio

FAQ anarcho-syndicaliste
par la CNT-AIT Toulouse
Environ 25 minutes



Cliquez sur l'image pour écouter le texte audio au complet

Il est aussi possible d'écouter le texte par section en cliquant sur les liens qui suivent:

1 Voter, est-ce agir?
2 La violence des masses est-elle contre-révolutionaire ?
3 Le syndicalisme doit-il être non-idéologique ?
4 Les syndicats sont-ils un mal nécessaire ?
5 L'unité, avec qui ?
6 Comment de telles structures doivent-elles fonctionner ?
7 Qui a besoin de la représentativité ?
8 Que représentent les revendications immédiates ?
9 Quel mode d'organisation construisons-nous ?


***

Anarcho-syndicalisme
Un sabot dans la machine
Environ 2h15min

Présentation audio de l'anarcho-syndicalisme par un militant de la Confédération Nationale du Travail (CNT-f, France).


Cliquez ici pour télécharger l'audio


Qu'est-ce que l'anarcho-syndicalisme ?

Quelle est son histoire ?

Pourquoi est-il pertinent aujourd'hui ?


***


Guerre de Classe
Travail • Communauté • Politique • Guerre

Pour comprendre le capitalisme et la politique d'un point de vue libertaire.


Cliquez sur l'image pour télécharger le fichier audio de 25 minutes.

Nous sommes la classe des travailleurs qui voulons abolir le travail et les classes. Nous sommes la communauté de ceux qui veulent foutre en l’air les communautés existantes. Notre programme politique c’est de détruire la politique. Pour cela, nous devons appuyer les tendances subversives qui existent aujourd’hui, jusqu’à ce qu’elles bouleversent la société de fond en comble. Il y a un temps, c’est ce qu’on appelait la « révolution ».

C'est Radio Vosstanie qui a fait un montage audio à partir d'une lecture à voix haute d'une brochure/bande dessinée disponible sur à l'excellent site web prole.info

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