Texte de Scott N. Nappalos de 2016.
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Organisation sociale anarchiste
Un article proposant l’approche «finaliste» dans le cadre du débat sur le rôle des idées politiques au sein des mouvements sociaux. Il représente donc une contribution essentielle au débat sur l’organisation politique anarchiste dans le contexte nord-américain.
Les anarchistes doivent créer un instrument d’action qui nous permette d’être une force belligérante agissant dans la lutte pour la conquête de l’avenir. Le mouvement syndical peut remplir cette haute mission historique, mais à condition qu’il s’inspire des idées anarchistes.
-Emilio Lopez Arango
La montée de la droite et l’impuissance de la gauche institutionnelle organisée en associations à but non lucratif, en syndicalisme d’affaire et en partis politiques électoraliste à offrir une alternative pressent la question cruciale de notre époque : quelle est notre stratégie en période prérévolutionnaire ? La gauche révolutionnaire, quant à elle, se focalise sur les ruptures et les révolutions dans l’histoire, ce qui ne nous a guère préparés au présent. Sans projets ni pratiques concrets qui rendent une approche révolutionnaire claire pour les exploités, l’anarchisme et le socialisme demeurent des idées abstraites. Aux Etats-Unis, il n’y a pas de mouvements sociaux d’envergure nationale sur lesquels s’appuyer pour forger une nouvelle force sociale. La résistance reste largement fragmentée, et le plus souvent éloignée des luttes de la vie quotidienne et menée par une sous-culture militante semi-professionnelle. Le défi est donc de savoir par où commencer, ou plus précisément, comment aller au-delà des connaissances, des expériences et des groupes de ces deux dernières décennies, vers un mouvement social plus large ?
Nous pouvons nous inspirer de certaines expériences qui ont eue lieu lors de l’apogée du mouvement anarchiste, où des radicaux semblables à nous, dans un environnement hostile, ont commencé à discuter et à élaborer des interventions stratégiques. Un débat négligé et peu connu au sein de l’anarchisme opposait les positions dites dualiste et unitaire sur l’organisation[i]. Ce désaccord provient en grande partie des dualistes qui étaient partisans d’organisations politiques anarchistes spécifiques indépendantes des organisations ouvrières de leur époque. Cette position s’opposait à celle des anarchistes anti-organisation politique au sein des syndicats libertaires [ii] qui, eux, proposaient un modèle d’organisation ouvrière qui était à la fois une organisation politisée et une organisation ouvrière.
Représenter les anarchosyndicalistes comme étant intrinsèquement contre l’organisation politique et préconisant des syndicats exclusivement constitués d’anarchistes ne tient pas compte des faits, c’est un argument ’’homme de paille’’. Au contraire, l’orthodoxie a soutenu les organisations politiques, notamment : Pierre Besnard, ancien secrétaire de l’Association internationale des travailleurs (IWA-AIT), la CNT espagnole (via ses groupes d’affinité, ses groupes spécifiques de publications, et la FAI), ainsi que d’autres personnes dans les différents syndicats révolutionnaires de l’IWA-AIT. Une image plus juste du mouvement serait une division en quatre au sein des organisations de l’IWA-AIT : le syndicalisme de lutte de classe qui minimise l’anarchisme et la révolution (avec à la fois des défenseurs et des détracteurs de l’organisation politique); la position dominante du syndicalisme révolutionnaire influencé par l’anarchisme mais luttant pour une seule grande union de la classe; les anarchistes politiques centrés sur l’insurrection et les activités intellectuelles; et une quatrième position qui n’est probablement pas connue de la plupart des lecteurs.
J’appellerai cette position «l’organisation sociale anarchiste», faute d’un meilleur terme. Des éléments de cette position ont existés et persistés tout au long de l’histoire du mouvement syndicaliste, mais ont trouvé leur noyau au sein des organisations ouvrières révolutionnaires d’Amérique du Sud au début du 20e siècle. En Argentine et en Uruguay, en particulier, un puissant mouvement d’immigrants anarchistes a dominé le mouvement ouvrier pendant des décennies. Ils ont créé les premiers syndicats et consolidé leurs visions politiques dans un environnement où les tentatives réformistes de création de syndicats ne disposaient pas d’un contexte leur permettant de prospérer [iii]. Cette tendance s’est répandue dans toute l’Amérique latine, de l’Argentine au Mexique. Elle a influencé, à son zénith, les courants anarcho-syndicalistes en Europe et en Asie également. Sa progression a été freinée par la combinaison d’un contexte changeant et d’une réaction politique qui favorisait l’opposition nationaliste et réformiste. L’Argentine et l’Uruguay ont connu certains des premiers régimes de travail légalisés au monde et des projets de réforme populistes visant à contenir le mouvement ouvrier, combinés à des dictatures qui ont ciblé le mouvement anarchiste tout en soutenant les socialistes et les nationalistes dans toute la région. Le mouvement anarchiste du Río de la Plata a reçu des coups durs dans les années 1930 et a commencé à décliner.
Les théoriciens de la Federación Obrera Regional Argentina (FORA, Fédération régionale des travailleurs d’Argentine), en particulier, ont défini une approche alternative de la politique qui a exercé une grande influence. L’Argentine a peut-être rivalisé avec l’Espagne au titre de mouvement anarchiste le plus puissant du monde et pourtant, elle est à peine connue aujourd’hui. Le FORA tire son nom d’une aspiration à l’internationalisme et de l’un des courants anti-étatiques et anti-nationalistes les plus complets de l’histoire radicale. Le FORA a inspiré des syndicats frères dans toute l’Amérique latine, dont beaucoup portent des noms similaires, tels que FORU (Uruguay), FORP (Paraguay), FORCh (Chili) et des syndicats au Pérou, en Colombie et en Bolivie, pour n’en citer que quelques-uns. Ils ont même gagné l’adhésion de sections locales établies des IWW au Mexique et au Chili, s’éloignant ainsi du syndicalisme neutre des IWW.
Les idées de la FORA ont été connues sous le nom de «finalismo», ainsi nommé parce qu’en espagnol fines signifie fins ou objectifs et que la FORA a fait du communisme anarchiste son objectif explicite dès 1905. Le finalismo était un rejet des organisations syndicales et politiques traditionnelles, en faveur de l’organisation sociale anarchiste [iv]. La FORA voyait dans les syndicats une tendance à détourner la classe ouvrière vers le réformisme et la reproduction des relations de travail capitalistes. Selon eux, les syndicats sont des institutions qui héritent trop du capitalisme que nous cherchons à abolir[v]. La division capitaliste du travail reflétée dans les syndicats industriels en particulier pourrait constituer une base potentielle pour le maintien des relations sociales capitalistes après la révolution, ce qui, selon la FORA, doit être transformé.
Nous ne devons pas oublier que le syndicat est, en tant que résultat de l’organisation économique capitaliste, un phénomène social né des besoins de son époque. Conserver sa structure après la révolution impliquerait de préserver la cause qui l’a déterminée : le capitalisme. [vi]
Ils ont étendue cette critique aux syndicats révolutionnaires apolitiques (comme la IWW) et même à l’anarchosyndicalisme lui-même, pour qui les syndicats, véhicules de résistance dans une société capitaliste, sont des cellules de la structure de la société future. L’objectif du finalismo était de transformer une société construite pour maintenir la domination de classe en une société organisée pour répondre aux besoins humains, ce que les industries existantes empêchent.
La théorie anarchosyndicaliste, très proche du syndicalisme révolutionnaire, est aujourd’hui confondue par beaucoup de ceux qui s’approchent du mouvement ouvrier, et même y participent, parce qu’ils considèrent que tous les anarchistes qui participent au syndicalisme sont automatiquement des anarchosyndicalistes. L’anarchosyndicalisme est une théorie qui fonde la construction de la société après la révolution émancipatrice dans les mêmes syndicats et associations professionnelles de travailleurs. Le FORA rejette expressément l’anarchosyndicalisme et maintient sa conception selon laquelle on ne peut légiférer sur l’avenir de la société après le changement révolutionnaire… [vii]
Tout en participant à la lutte des classes au quotidien, les membres du FORA rejetaient également l’idéologie de la lutte des classes. La lutte des classes en tant qu’idéologie était considérée comme le reflet d’une vision mécaniste du monde héritée du marxisme, qui renforcerait en fin de compte les divisions dérivées du capitalisme, ce qui maintiendrait les obstacles à la construction du communisme après la révolution. L’identité de classe et l’identité ouvrière sont trop liées aux relations capitalistes, ont-ils soutenu, et il vaut mieux les attaquer que les cultiver[viii].
Les foristas étaient sceptiques à l’égard des organisations politiques séparées des organisations ouvrières, et pensaient qu’elles représentaient un danger. Le monde de l’anarchisme politique était considéré comme puisant dans des philosophies intellectuelles et culturelles abstraites de la vie quotidienne, alors que le mouvement ouvrier anarchiste tirait son inspiration de la connexion de l’éthique anarchiste aux luttes vécues des exploités.
L’anarchisme en tant que parti politique révolutionnaire est privé de sa principale force et de ses éléments vitaux ; l’anarchisme est un mouvement social qui acquerra d’autant plus de puissance d’action et de propagande qu’il restera plus intimement dans son milieu d’origine. [x]
À leur place, les partisans de la FORA ont proposé un autre type d’organisation ouvrière et de rôle pour les anarchistes. Emilio Lopez Arango, le brillant autodidacte et boulanger, a souligné que nous devions construire des organisations de travailleurs visant à réaliser la société anarchiste, plutôt que des organisations d’anarchistes-pour-les-travailleurs ou des organisations d’anarchistes-travailleurs.
Contre cet anarchisme philosophique ou politique, nous présentons notre conception et notre réalité du mouvement social anarchiste, de vastes organisations de masse qui n’éludent aucun des problèmes de l’anarchisme philosophique, et prenant l’homme tel qu’il est, non seulement comme partisan d’une idée, mais comme membre d’une fraction humaine exploitée et opprimée… Pour créer un mouvement syndical conforme à nos idées – le mouvement ouvrier anarchiste – il n’est pas nécessaire de « fourrer » dans le cerveau des travailleurs des idées qu’ils ne comprennent pas ou contre celles qui gardent des précautions de routine. La question est autre… Les anarchistes doivent créer un instrument d’action qui nous permette d’être une force belligérante agissant dans la lutte pour la conquête de l’avenir. Le mouvement syndical peut remplir cette haute mission historique, mais à condition de s’inspirer des idées anarchistes [xi].
Cette position a souvent été mal comprise ou présentée comme un «syndicalisme anarchiste», c’est-à-dire une tentative de créer des groupements de travailleurs idéologiquement purs. Les travailleurs de la FORA n’avaient cependant que peu d’estime pour le mouvement anarchiste politique et ne croyaient pas aux intellectuels imposant des tests décisifs aux travailleurs. Au lieu de cela, ils ont construit une organisation qui, à partir de 1905, a pris le communisme anarchiste comme objectif et s’est construite autour des idéaux anarchistes dans ses luttes et son fonctionnement.
Il y a une différence essentielle entre une organisation idéologique qui organise les travailleurs et une organisation à orientation anarchiste. Les travailleurs du FORA ont essayé de créer cette dernière. Contre l’économie brute et l’idéologie de la lutte des classes, ils ont mis l’accent sur un processus de transformation et de contre-pouvoir construit par la lutte mais guidé par des valeurs et des idées[xii]. Contre l’idée que les syndicats étaient les graines de la société future, ils ont proposé d’utiliser les luttes sous le capitalisme comme des moyens de former les exploités à des objectifs révolutionnaires et à une rupture radicale avec la structure du capitalisme avec la révolution[xiii].
Ce faisant, ils ont organisé la classe ouvrière argentine sous la lumière de l’anarchisme jusqu’à ce qu’une série de forces répressives et récupératrices les submergent. La CNT suivra finalement l’exemple de FORA trois décennies plus tard en adoptant l’objectif de créer un communisme libertaire, mais ses vacillations sur ces questions (prédites par certains foristas comme Manuel Azaretto)[xiv] s’avéreront désastreuses. La CNT a remporté une victoire initiale contradictoire, mais elle n’a pas su comment passer d’une organisation luttant au sein du capitalisme à un ordre post-capitaliste.
L’organisation sociale anarchiste aujourd’hui
L’originalité de la FORA est qu’elle se concentre sur la manière dont nous parvenons à nous libérer. Ces projets d’organisation sont centrés sur les luttes de la vie quotidienne. Travailler dans ces luttes vise à créer un environnement où les participants peuvent codévelopper dans un environnement spécifique guidé par des principes, des objectifs et des tactiques anarchistes. Les idées se développent à l’intérieur à travers un processus de praxis où les actions, les idées et les valeurs interagissent et se rejoignent dans la stratégie. Ce sont des faiblesses particulières que nous avons dans les récentes stratégies anarchistes et libertaires aux Etats-Unis.
Tant dans les organisations politiques que dans le travail d’organisation, les anarchistes n’ont pas réussi à se mettre en avant en tant que force indépendante avec nos propres propositions. L’idéologie anarchiste est maintenue en dehors du contexte de la vie quotidienne et de la lutte, l’endroit où elle a le plus de sens et le plus de potentiel pour des contributions positives. Au lieu de cela, l’idéologie est largement restée la propriété des organisations politiques, tandis que les anarchistes effectuent leur travail d’organisation trop souvent en tant que soldats de terrain pour des organisations réformistes à but non lucratif, des syndicats bureaucratiques et des organisations idéologiquement neutres, mais quand même hostiles à leurs idées. Ceci est réalisé sans plans pour faire avancer nos objectifs ou sans projets indépendants qui démontrent leur valeur.
De la même manière que j’ai argumenté[xv] contre les débats sur la structure des syndicats (de métier vs industriel), les divisions sur l’organisation dualiste vs unitaire sont porteuses d’importantes leçons mais prennent la place des questions plus fondamentales. L’enjeu est de savoir quel rôle nos idées jouent dans le travail quotidien de la lutte à l’époque prérévolutionnaire. Les foristas avaient raison de voir un rôle positif de notre vision lorsqu’elle était combinée à une pratique de contestation de la vie quotidienne sous le capitalisme, tout en faisant de l’agitation constante en faveur d’une transformation fondamentale. De nombreux dualistes passent à côté de ces points lorsqu’ils cherchent à imposer une division artificielle entre le lieu et la manière dont nous nous organisons à l’aide de différentes formes d’organisation.
Ces questions n’empêchent pas les organisations politiques de jouer un rôle positif, par exemple en élaborant une stratégie, en aidant les anarchistes à développer leurs idées ensemble et à se coordonner, etc. La pensée politique a mis l’accent sur les généralités, sur les formes et les structures, passant ainsi à côté des aspects contextuels et historiques de ce type de débats. Plus important que la structure d’une organisation, c’est la place qu’elle occupe dans le contexte spécifique et le travail de son époque, et comment elle parvient à faire vivre son travail dans les luttes quotidiennes des exploités. Cela peut se produire de différentes manières dans un certain nombre de projets différents.
Aujourd’hui, une telle stratégie peut être mise en œuvre dans le cadre de travaux déjà en cours. Pour ceux qui sont membres d’organisations existantes telles que les réseaux de solidarité, les syndicats et les groupes communautaires, les militants devraient commencer à se mettre en réseau pour trouver des moyens de formuler un programme anarchiste au sein de leur travail, avancer des propositions pour approfondir l’influence de l’anarchisme sur les organisations et les luttes, et se diriger vers un modèle d’organisation sociale de lutte anarchiste. Avec l’expérience et la croissance des forces, nous pourrions contester la direction de ces organisations ou en former de nouvelles en fonction du contexte.
Les organisations politiques existantes peuvent également contribuer à ce travail en plaidant pour des organisations sociales anarchistes, en contribuant à l’agitation au sein des projets d’organisation existants et en collaborant à la création de nouveaux projets. Dans certains cas, cela peut nécessiter que les sections locales des groupes politiques forment elles-mêmes de nouveaux efforts d’organisation seules. L’idéal serait de le faire avec d’autres individus et groupes à travers un processus de dialogue. Il existe au moins trois organisations anarchistes nationales qui bénéficient toutes de la capacité d’influencer le débat, et qui pourraient intervenir pour faire avancer l’anarchisme en tant que force explicite au sein des mouvements sociaux. L’alternative est qu’il reste obscur, discuté maladroitement, et largement caché à la vue du public.
Lorsque l’intérêt et la capacité sont suffisants, de nouveaux groupes doivent être formés. Des réseaux sur le lieu de travail, des groupes de locataires et des groupes communautaires, des réseaux de solidarité et des syndicats peuvent être créés avec un petit nombre de militants qui souhaitent combiner leur travail politique dans un projet socio-politique cohérent. Aux États-Unis, une telle stratégie n’a même pas été tentée à une échelle sérieuse depuis peut-être l’époque des martyrs de Haymarket et de leur association anarchosyndicaliste, l’International Working Peoples Association (IWPA). Le changement sans précédent de l’humeur de la population provoqué par la crise de 2008 a rendu ce genre d’expériences plus réalisables, voire urgentes. C’est à nous de relever le défi et d’expérimenter. Cependant, le travail principal qui nous attend est de trouver des moyens de traduire un anarchisme révolutionnaire combatif en activités concrètes qui peuvent être mises en œuvre et coordonnées par un petit nombre de militants dévoués, et nous permettre de jeter un pont vers les prochaines phases de la lutte.
22 janvier 2016
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[i] Ce débat s’est reflété chez les conseillistes à la suite de la révolution allemande avortée de 1919 avec les scissions de l’AUD contre l’AUD-E. Ils ont adopté le terme d’organisation unitaire pour désigner un groupe qui rejetait l’organisation politique, et qui est similaire à l’approche que je vais exposer, à l’exception du fait qu’ils rejetaient l’organisation autour de la vie quotidienne des travailleurs, ce qui les différenciait de la FAU à l’époque jusqu’à plus tard, lorsque l’AUD était en déclin et que l’AUDE se rapprochait de l’anarchosyndicalisme et que le KAPD organisé au sein de l’AUD se rapprochait des organisations politiques pures. Le terme ‘’organisation unitaire’’, il faut le dire, prête à confusion, car les anarchistes dualistes ont polémiqué à plusieurs reprises sur les partisans de l’organisation unitaire dans leurs écrits, c’est-à-dire les personnes qui soutenaient une seule organisation unie pour tous les travailleurs, toutes idéologies confondues.
[ii] Cette catégorie sera expliquée plus en détail, mais elle comprend certains membres de la Solidarity Federation, de l’IWW et d’autres syndicats révolutionnaires d’aujourd’hui, ainsi que des militants historiques des syndicats FORISTA et des courants de la CNT alignés sur les idées du FORA dans les débats des années 1920.
[iii] Solidarity Federation. (1987). Le syndicalisme révolutionnaire en Amérique latine :
Le FORA en Argentine. ASP LONDON & DONCASTER https://libcom.org/library/revolutionary-unionism-latin-america-fora-arg…
[iv] Lopez Arango, E. Syndicalism and anarchism. Traduit en anglais par Scott N Nappalos. https://libcom.org/library/syndicalism-anarchism
[v] Lopez Arango. E. (1942). Moyens de lutte – Extrait de Doctrine, tactique et fins du mouvement ouvrier, premier chapitre du recueil posthume de 1942 intitulé Ideario. Publié dans Anarquismo en America Latina. (1990). ed. Ángel J. Cappelletti y Carlos M. Rama. Prólogo, edición y cronología, traducción : Ángel J. Cappelletti. https://libcom.org/library/means-struggle
[vi] Lopez Arango, E. & de Santillan, DA. (1925). El anarquismo en el movimiento obrero. Pg. 32 http://www.portaloaca.com/images/documentos/El%20anarquismo%20en%20el%20…
[vii] La FORA Anexo 208. Traduction du passage par SN Nappalos. Cité dans Lopez, Antonio. (1998). La FORA en el movimiento obrero. Tupac Ediciones. Pg. 73-74.
[viii] Antilli, T. (1924). Lucha de clases y lucha social. https://libcom.org/library/lucha-de-clases-y-lucha-social
[ix] Lopez Arango, E. Direction politique ou orientation idéologique du mouvement ouvrier. https://libcom.org/library/political-leadership-or-ideological-orientati…
[x] Lopez Arango, E. & de Santillan, DA. (1925). El anarquismo en el movimiento obrero. Pg. 77 http://www.portaloaca.com/images/documentos/El%20anarquismo%20en%20el%20…
[xi] Ibid.
[xii] Lopez Arango, E. La résistance au capitalisme. https://libcom.org/library/resistance-capitalism
[xiii] Ibid. Les moyens de lutte
[xiv] Azaretto, M. (1939). Les pentes glissantes : les anarchistes en Espagne. Traduit en mai-juin 2014 de l’original espagnol par Manuel Azaretto, Las Pendientes Resbaladizas (Los anarquistas en España), Editorial Germinal, Montevideo, 1939. https://libcom.org/history/slippery-slopes-anarchists-spain-manuel-azare….
[xv] Nappalos, SN. (2015). Démanteler nos divisions : artisanat, industrie et nouvelle société. https://iwwmiami.wordpress.com/2015/06/17/dismantling-our-divisions-craf…
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