Catégorie : Débat

Nous quittons l’UCL [France] pour des motifs politiques

Seul l’antipatriarcat « post-moderniste » semble avoir le vent en poupe et constitue de fait un bureau politique qui ne dit pas son nom, minorant ainsi la parole des militantes qui portent une approche et une méthodologie autres. Le genre est en effet devenu le prisme de tout échange. Les camarades hommes hétérosexuels sont, notamment, soumis à une critique permanente du simple fait de ce qu’ils sont, quel que soit leur engagement concret dans la lutte pour l’égalité des droits, y compris dans leur vie quotidienne.

 »Le piège de la diversité. Une critique de l’activisme » par Daniel Bernabé

S’il y a quatre facteurs qui reviennent dans le mouvementisme actuel, ce sont le manque de matérialité dans l’analyse, le relativisme culturel, l’acceptation inconsciente des valeurs néolibérales et la survalorisation du langage et du symbolique. S’il y en a un qui l’emporte sur tous, c’est l’absence de critique des contradictions et des incohérences qui se produisent.

Le postmodernisme, qu’est-ce que c’est ? – Des membres de La Grotte

En théorie politique, le postmodernisme a été récupéré de manière assez floue par les mouvements héritiers de la French theory (les études américaines qui ont découlé de la lecture des philosophes français Foucault, Derrida, Deleuze, etc.) et centré sur les identités (de genre, de « race » ou d’autres oppressions). Le terme postmoderne (parfois abrégé pomo) y voisine avec celui d’intersectionnalité, quand il ne se confond pas avec. Il est souvent utilisé pour légitimer les luttes individuelles au détriment de combats collectifs.