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Archives de catégorie : Amérique Latine

Brochure|L’histoire des grèves des loyers

25 samedi Avr 2020

Posted by liberteouvriere in AIT, Amérique Latine, Anarcho-syndicalisme, Brochures, Europe, France, Histoire, Lecture, Logement, Luttes populaires, Réformisme, Répression, Théorie

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Brochure, CNT-AIT, grève des loyers, Histoire, Théorie

Tiré du blogue de la CNT-AIT Paris

La CNT-AIT vient d’éditer une brochure sur l’histoire des grèves des loyers, depuis la Commune de paris (la grève des loyers la plus réprimée de l’histoire), jusqu’à la Grève actuellement en cours en lien avec le  Covid 19, en passant par les grèves de loyers insurrectionnelles d’Argentine, du Mexique ou d’Espagne d’avant guerre. Elle contient d’ailleurs des textes inédits en français sur ces trois derniers mouvements.

Elle peut être téléchargée en ligne ici :  BRO_GREVE_LOYERS

La version papier peut être commandée en envoyant un mail à contact@cnt-ait.info. La brochure faire 184 pages, le prix y compris les frais d’envois est de 8 euros. Vu le confinement prévoir malgré tout un délai pour l’acheminement …

Ci dessous l’intro et le sommaire. Bonne lecture !

INTRODUCTION : « LA PROPRIÉTÉ C’EST LE VOL »

Cette phrase prophétique de Proudhon – le Père de l’Anarchie si on en croit les historiens – fut écrite en 1840, en plein essor de la Révolution Industrielle qui réclamait sans cesse toujours plus d’ouvriers pour faire tourner à plein l’économie de production en plein essor.

Les paysans quittent les campagnes et viennent s’entasser en ville, pour rejoindre le cortège des ouvriers qui se feront avaler par l’usine-Moloch, comme l’a immortalisé Fritz Lang dans son film prophétique Metropolis.

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Film | La Patagonie rebelle VOSTFR

04 jeudi Juil 2019

Posted by liberteouvriere in AIT, Amérique Latine, Anarcho-syndicalisme, Répression

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Mots-clés

Antonio Soto, Argentine, Film, FORA, Grève, Héctor Olivera, Osvaldo Bayer, Patagonie rebelle, Répression, Vidéo

Réalisation : Héctor Olivera d’après Los vengadores de la Patagonia trágica de Osvaldo Bayer

Musique : Óscar Cardozo Ocampo

Durée : 107 minutes

Date de sortie : Argentine : 13 juin 1974

Espagnol sous-titré en français

Ce film, après avoir été d’abord censuré par le président d’alors, Juan Domingo Perón, fut finalement autorisé, par décision du même Perón, à sortir sur les écrans le 12 juin de cette même année. Après la mort de Perón, le film fut à nouveau interdit, le 12 octobre, par le gouvernement d’Isabel Perón. Ce n’est qu’avec le retour de la démocratie formelle en 1984 qu’il put enfin être librement projeté. Le film remporta un Ours d’argent à la Berlinale de 1974. Buenos Aires, janvier 1923. Un inconnu (dans les faits l’anarchiste Kurt Wilckens) assassine le lieutenant-colonel Zavala (en réalité Héctor Benigno Varela). Trois ans plus tôt, en réponse à l’exploitation patronale, les anarchosyndicalistes de la Société Ouvrière de Río Gallegos, dont le secrétaire général est le galicien Antonio Soto, votent à l’unanimité la grève du personnel hôtelier de la province. C’est un succès et les camarades décident de transformer le mouvement en grève générale : les travailleurs ruraux de la province (production lainière), particulièrement, sont exploités dans les estancias pour un salaire dérisoire, d’autant plus s’ils sont Chiliens. Les grands propriétaires et la bourgeoisie locale prennent peur face à ce mouvement qui pourrait suivre l’exemple de la Révolution russe, d’autant que la majorité des leaders sont européens. Ils refusent les revendications des travailleurs, le gouverneur local souhaite une réponse féroce et la police, sous les ordres du commissaire zélé Micheri, procède à des arrestations arbitraires, ce qui ne fait qu’intensifier la rébellion. Le gouvernement progressiste d’Hipólito Yrigoyen aimerait une solution pacifiste, et envoie depuis Buenos Aires le lieutenant-colonel Zavala afin de négocier avec patrons et travailleurs.

Brochure en ligne | « Qu’est-ce que l’Anarchisme » – Collectif – Éditions du Monde Libertaire – 2005

31 mercredi Jan 2018

Posted by liberteouvriere in Amérique Latine, Anarcho-syndicalisme, Brochures, Espagne 1936, Europe, France, Histoire, Luttes populaires, Publications, Révolution

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Anarchisme, Brochure

Qu'est-ce que l'anarchisme011

Cliquez sur l’image  ou ici pour télécharger la brochure.

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Anarcho-syndicalist Conference – Regrouping Process Begins | STRIKE Journal November-December 1981

28 jeudi Déc 2017

Posted by liberteouvriere in Amérique Latine, Anarcho-syndicalisme, États-Unis, Histoire

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Anarchist Communist Federation, Anarcho-syndicalist, États-Unis, Conférence, Gathering, Libertarian workers' group, USA

Strike journal anarcho-syndicalist conference

Anarcho-syndicalist Conference

Regrouping Process Begins

By Mike Harris

As many people know, mid-July in New York City is not the most comfortable place to be. Despite the uncomfortable heat and humidity a small, informal gathering of anar­cho-syndicalists met to discuss a broad range of issues. These discussions were initiated by the Liber­tarian Workers’ Group (LWG) and supported by a number of ex-ACF affiliates. The purpose of this meeting was not to create a formal organization. Rather the meeting was held to discuss issues, renew old ties and to see if there was enough agreement on basic issues to continue our discussions at a future date. Overall there seemed to be such a consensus. Lire la suite →

Vidéo

Ken Loach – 11 septembre

11 jeudi Sep 2014

Posted by liberteouvriere in Amérique Latine, Auto-défense ouvrière, États-Unis, Documentaire, Histoire, Luttes populaires, Répression

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11 septembre 1973, Allende, Chili, coup d'état, court vidéo, Ken Loach, Pinochet, Socialisme d'état

Merci à Étudiant-es socialistes UQAM d’avoir partagé ce lien

Copa para quem? – webdocumentaire sur les dessous de la coupe du monde

12 jeudi Juin 2014

Posted by liberteouvriere in Amérique Latine, Documentaire, Luttes ouvrières autonomes

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copaparaquem.com
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« L’autogestion, une révolution économique », un documentaire à voir!

25 dimanche Mai 2014

Posted by liberteouvriere in Alternatives, Amérique Latine, Autogestion, Économie, Documentaire, Mouvement Ouvrier, Syndicalisme

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Argentine, autogestion, coopérative de travailleur, Documentaire Semences, FaSinPat, révolution, Zanon

Voici un superbe documentaire sur la lutte autogestionnaire à l’usine Zanon en Argentine. Comme le film « The Take » de Naomi Klein, mais… en mieux!

En effet, on y voit des témoignages beaucoup plus instructifs sur leur mode d’organisation (fréquence des instances), leur lutte (pour l’expropriation de l’usine afin qu’ils n’aient pas à indemniser l’ancien propriétaire), leur aspiration (orienter la production en fonction des besoins sociaux) et leurs difficultés (code de convivialité et concurrents subventionnés). Dans ce documentaire bien découpé en chapitres thématiques, on voit comment les ouvriers ont lutté en premier lieu pour se réapproprier leur syndicat local. Que ça soit par la corruption ou les menaces (renvoi ou attaque physique), les patrons gardaient leur emprise sur le syndicat. Les délégués marchaient main dans la main avec les patrons pour couper des postes et diminuer les salaires. Encore pire, pour empêcher les travailleurs de se solidariser sur le milieu de travail, les employeurs les obligeaient à porter des gilets de couleur correspondant à leur département. Ceci facilitait leur identification lorsqu’ils se retrouvaient hors de leur aire de travail. Des militants de la base syndicale ont donc décidé d’organiser une ligue de soccer afin de rassembler tous les départements de l’usine. En se réunissant ainsi en dehors de l’usine, ils ont pu discuter des modes d’actions à envisager pour se réapproprier leur syndicat sur une base égalitaire et démocratique. Cela me semble intéressant à souligner, car l’autogestion ne vient pas d’elle même! Ça prend des initiatives de la base afin de lutter contre la bureaucratie syndicale!

De plus, tout au long du documentaire, la grille d’analyse politique pour le pouvoir ouvrier, autogestionnaire et anticapitaliste ne tombe jamais dans le dogmatisme grâce à aux interventions de sociologues qui expliquent de manière simple comment la classe politique en vient à voter des lois qui protègent le capitalisme, comment cette même classe politique est entretenue par le capitalisme et comment l’autogestion devient une menace à la fois  pour la classe politique, les capitalistes et les centrales syndicales corrompues par le pouvoir.

Les réalisateurs ont aussi inclus à la fin des images du documentaire « Vale la Pena » sur le même sujet, où l’on voit les ouvriers de FaSinPat (nom de la coopérative ouvrière de l’usine Zanon) célébrer la victoire du vote du parlement provincial en faveur de l’expropriation de l’usine (les travailleurs n’ont donc pas à payer d’indemnisation à l’ancien propriétaire). Dans ce sens, c’est le documentaire le plus à jour sur le sujet. Dans les textes de fermeture du documentaire, on voit aussi que les ouvriers de FaSinPat ont gagné un siège au parlement provincial. Ce poste de député est partagé depuis 2011 par rotation annuelle. Avant de voter pour ou contre un projet de loi, les députés de l’usine Zanon reviennent à l’assemblée de l’usine autogérée pour que les travailleurs-travailleuses décident comment le délégué doit voter.

Décidément FaSinPat est un merveilleux exemple d’autogestion. L’importance de leur initiative est telle qu’elle en vient à être l’unique exemple du documentaire intitulé « autogestion, une révolution économique ». En effet, ma première critique est que le titre aurait pu être plus explicite en spécifiant qu’il s’agissait de l’autogestion à l’usine Zanon en particulier. Bien qu’il soit question au début du film de la question de l’aliénation du travail par les capitalistes et des expériences autogestionnaires de la CNT en Catalogne en 1936, on ne traite d’aucun autre exemple d’autogestion. Quelques autres exemples auraient pu simplement être nommés: l’usine Vio.Me en Grèce, LIP et Fralib en France, Tricofil au Québec, Roue-Libre aux Pays-Bas.

Ma deuxième critique concerne la qualité des images: à un moment en particulier du film on voit sans arrêt des pixels verts qui trahissent une prise d’image de faible qualité.

Une autre chose qu’on ne voit pas dans le film, c’est que Zanon fait figure d’exception dans le portrait des usines récupérées en Argentine. En effet, comme il en est question dans le film « Vale la pena », la vague de récupération d’usines par les travailleurs sous forme de coopérative découle largement de l’adoption d’une loi découlant de la primauté du droit au travail sur le droit à la propriété dans la constitution du pays (ce qui n’est pas le cas au Canada). Cette loi fut écrite par un politicien qui plus tard devint le coordonnateur d’un regroupement d’usines récupérées. Or, ce coordonnateur-politicien agit en nouveau directeur d’usine tandis que les ouvriers restent passifs face à la structure de la coopérative. La récupération d’usine devient de la sorte une simple manière de garder sa job, exit le projet social et politique autogestionnaires. Malheureusement cette triste situation est présente dans la grande majorité des usines récupérées d’Argentine. L’avantage d’aborder cette question aurait été d’ouvrir la réflexion sur comment ici au Québec on peut voir des organisations dotées de structures et de principes démocratiques devenir des entreprises au même titre que d’autres: Desjardins, Coopsco, etc. Cette question pourrait être en soi l’objet d’un autre documentaire: comment lutter au sein des organisations dotées d’assemblées générales afin d’y amener une réelle pratique autogestionnaire. Cette réflexion est valable d’autant plus qu’un exemple fréquemment utilisé pour démontrer le succès de l’autogestion, ou du moins des coopératives, est l’entreprise coopérative Mondragon en Espagne. Or, celle-ci en est arrivée à créer différents status de membres de sorte qu’il existe des différences dans les conditions de travail des travailleurs (sous-traitance).

La qualité de l’information et des témoignages véhiculés par le documentaire pardonnent amplement ces faiblesses. Ce documentaire est une réelle source d’inspiration qui montre que les ouvriers et les ouvrières de Zanon sont un modèle à suivre. C’est d’ailleurs dans cette voie que les ouvriers de Zanon s’orientent: ils se sont réunis à Marseille avec d’autres travailleurs en autogestion (Vio.me en grèce et Fralib à Marseille) afin d’initier un réseau international d’intiatives ouvrières autogestionnaires. Ils n’ont donc pas fini de nous étonner et de nous montrer qu’il est possible de joindre le projet politique révolutionnaire à l’amélioration immédiate des conditions économiques des travailleurs-travailleuses et de la communauté qui l’entoure.

Bravo à Documentaire Semences d’avoir dresser cet enrichissant portrait et bon succès!

Bande annonce docu sur le conflit social actuel au Brésil

23 vendredi Mai 2014

Posted by liberteouvriere in Amérique Latine, Documentaire, Luttes ouvrières autonomes

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Rencontres « L’économie des travailleurs » vers un réseau mondial d’usines autogérées?

07 lundi Avr 2014

Posted by liberteouvriere in Alternatives, Amérique Latine, Autogestion, Économie, États-Unis, France, Mouvement Ouvrier, Travail

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Mots-clés

autogestion, Fralib, Rencontres "L'économie des travailleurs", usines autogérées, workerscontrol.net

Texte tiré du site d’Association Autogestion

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Les premières rencontres européennes « L’économie de travailleurs » se sont déroulées les 31 janvier et 1er février chez les Fralib à Gémenos. 200 personnes ont ainsi pu débattre, confronter les expériences et surtout de tenter de répondre à la question de savoir si les initiatives de reprise d’entreprises par les salariés sont une réponse à la crise et préfigurent l’organisation d’une nouvelle société. Une réussite indéniable qui appelle de nouveaux développements.

Les reprises d’entreprises par les salariés se multiplient aujourd’hui en Europe. En France, de nombreuses reprises se sont concrétisées ces deux dernières années : SeaFrance, Helio-Corbeil, Arfeo, Fontanilles, SET et tout récemment Pilpa. En Italie, deux sites industriels fermés par leurs propriétaires sont occupés par leurs travailleurs qui inventent une nouvelle façon de produire (Rimaflow et Officine Zero). En Grèce, les anciens salariés de l’entreprise Vio.Me. occupent leur site et ont lancé, sous une forme autogérée, une nouvelle production de produits ménagers biologiques. Il semblerait que l’Europe, en crise économique depuis plus de cinq années, suive la voie des expériences latino-américaines de récupérations d’entreprises par les travailleurs qui se pratiquent là-bas depuis plus de vingt ans.

C’est dans ce contexte, et à l’initiative du Programme « Faculté ouverte » de l’Université de Buenos Aires, de l’Aire d’Etudes du travail de l’Université autonome de Mexico-Xochimilco, de l’Association Solidarité Provence Amérique du Sud, de l’Association Autogestion, de l’Institut de Sciences Economiques et de l’Autogestion (Etat espagnol), du site Workerscontrol.net et des travailleurs de Fralib, que les premières rencontres européennes « L’économie des travailleurs » se sont déroulées les 31 janvier et 1er février dans le prolongement des quatre éditions internationales organisées en Amérique latine. Préparées en un délai record – moins de deux mois –, la participation de 200 personnes à ces rencontres dans l’usine occupée par les Fralib, est indéniablement un succès. Outre la participation des Fralib et des travailleurs de diverses entreprises, des syndicalistes, de nombreux collectifs, des étudiants et universitaires ou simplement des militants ont pu échanger et converser. Grâce à la présence active du réseau de traducteurs-militants Babels, les échanges ont pu se mener, de façon quasi-simultanée, en français, espagnol, anglais et  italien.

Session d'ouverture des travaux

Est-ce que ces reprises d’entreprises constituent une réponse crédible et viable à la progression du chômage et de la pauvreté en Europe tout en offrant une alternative à l’exploitation et à l’aliénation qui constituent le fondement du système capitaliste ? Voilà la question à laquelle les participants ont tenté de répondre sur ces deux jours. Comme l’indiquait Andrés Ruggeri, chercheur militant de l’Université de Buenos Aires, l’aspiration à la démocratisation de la production et à la redistribution de la richesse est « dans l’ADN des travailleurs ». Cependant, il apparaît que les expériences de mise en autogestion des entreprises ne suivent jamais un même modèle. Dans certains cas, privilégiés par les organisations du mouvement coopératif, les salariés ont potentiellement toutes les cartes en main pour reprendre la production sous leur contrôle : les clients ainsi que les financements. Cela a été le cas de Ceralep, de SeaFrance et c’est sans doute celui que recherchent, a minima, les Fralib pour pouvoir repartir. Dans d’autres, le contexte est plus délicat. Entreprises abandonnées par les anciens actionnaires, productions qui ne répondent plus à aucune demande solvable. Tout est alors à repenser. Situations économiquement difficiles mais ô combien riches en changement social et écologique. L’occasion de questionner le sens des productions antérieures, de promouvoir des productions socialement et écologiquement utiles. C’est le cas de Vio.Me., de Rimaflow, d’Officine Zero et de La Fabrique du Sud – ex-Pilpa. Cette dimension n’est d’ailleurs pas anecdotique dans le projet de reprise des Fralib. A l’avenir, un des enjeux de ces rencontres sera de combiner ces deux aspects et cela suppose de nouvelles propositions à émettre et/ou à reprendre par les acteurs de ces luttes ainsi que les mouvements syndicaux et politiques.

Dans l’immédiat, ces rencontres ont permis des échanges entre entreprises récupérées, l’occasion d’entrevoir des actions communes. Pourquoi ne pas généraliser la campagne de boycott des produits d’Unilever à l’ensemble de l’Europe, ce que les travailleurs de Vio.Me. en Grèce ont commencé spontanément ? Il est vrai qu’Unilever multiplie les licenciements comme par exemple aux soupes Knorr en Alsace. Inversement, Vio.Me. avait initié une campagne nationale et internationale pour obtenir sa régularisation, régularisation qui lui permettrait de commercialiser ses produits dans des réseaux traditionnels. Un appui international du réseau eut été un plus dans cette campagne. Autre idée : celle d’échanger les productions entre entreprises. On pourrait imaginer que les productions des Fralib, de la Fabrique du Sud, de Vio.Me. ou encore des deux entreprises italiennes soient échangées. Une approche indiscutablement intéressante en tant qu’acte militant mais discutable d’un point de vue environnemental où le développement d’une économie de proximité doit être privilégié. Une première discussion a eu lieu sur l’idée d’un fonds de solidarité, d’outils de mise en réseau, de prise de décisions collectives ainsi que de promotion d’initiatives autogérées et d’élaboration théorique. A cet égard, le site multilingue workerscontrol.net sera certainement
un atout non négligeable de ces prochains développements.

Fralib20140201-1

Les participants ont décidé du principe de dresser une cartographie des entreprises récupérées en Europe en s’appuyant sur les outils et méthodologies utilisés par les universitaires argentins et brésiliens. La construction d’un réseau européen a également été envisagée afin de permettre les échanges entre les travailleurs des entreprises récupérées.

Malgré le faible nombre d’entreprises représentées, cette rencontre est indiscutablement une réussite et marque l’émergence d’une nouvelle mouvance politique large, dépassant les frontières idéologiques ou partidaires, pour laquelle, la prise de contrôle des travailleurs sur la production est centrale dans un projet d’émancipation humaine.

La prochaine rencontre internationale se déroulera en juillet 2015 au Venezuela. D’ici là, comme décidé au Brésil l’été dernier, une deuxième rencontre régionale (Amérique latine) aura lieu en novembre 2014 en Argentine. Après ce succès, ces premières rencontres européennes ne devraient pas rester sans lendemain.

en savoir plus…

Rafael Uzcátegui | Actualisation express de la situation du Venezuela (25 février 2014)

28 vendredi Fév 2014

Posted by liberteouvriere in Amérique Latine, État

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Mots-clés

Amérique Latine, conflit social, El Libertario, Maduro, OCLibertaire, Rafael Uzcátegui, Vénézuela

Actualisation express de la situation du Venezuela (25 février 2014)

par Rafael Uzcátegui
auteur de « Vénézuela: Révolution ou Spectacle? » et contributeur au journal anarchiste vénézuélien El Libertario

[ Traduction : XYZ / OCLibertaire ]
Retrouvez ce texte et plus encore sur le site internet de
Organisation Communiste-Libertaire

Le 21 février dernier, nous écrivions un résumé des événements pour les personnes de l’extérieur qui, sursaturées d’informations sur le Venezuela, auraient besoin d’une chronologie des faits (voir plus bas, “Résumé express de la situation vénézuélienne pour personnes curieuses et peu informées”). Quatre jours à peine se sont passés depuis ce récit, et il y a tant de nouveaux éléments qu’une mise à jour est nécessaire tout en sachant qu’une photographie quelconque de la réalité vénézuélienne sera encore différente au cours des prochaines heures.

Le premier élément qui ressort est que les manifestations des critiques du gouvernement ont continué jusqu’au moment de la rédaction de ce document, et il semble qu’elles ne arrêteront pas dans les prochains jours. La culture vénézuélienne s’était caractérisée par la promotion de l’effort pour des résultats à court terme, pas de durer dans le temps, de sorte que l’addition de chaque nouvelle journée de protestation contredit l’immédiateté politique du mode de « faire » courant dans le pays. C’est pourquoi le président Maduro lui-même a choisi, parmi ses tactiques, de favoriser son épuisement rapide en augmentant de deux jours la durée des vacances de Carnaval pour qu’elles commencent le 27 février, le jour du 25e anniversaire du soulèvement populaire du ‟Caracazo” avec ses dizaines d’assassinats encore impunis.

Un second développement, comme nous le suggérions dans notre précédent article, c’est que Caracas a cessé d’être l’épicentre de la mobilisation nationale. Le samedi 22 février, les pro-gouvernements et l’opposition ont appelé à des manifestations dans la ville de Caracas, avec, pour chaque camp, une importante participation. Cependant, dans au moins 12 villes de l’intérieur du pays, des manifestations dissidentes ont été organisées, certaines aussi massives proportionnellement que celle de la capitale. Dans la ville de San Cristóbal, capitale de Táchira (frontière avec la Colombie), l’intensité des protestations et des conflits, qui incluent les étudiants et la classe moyenne avec les secteurs populaires et ruraux, a conduit à la militarisation de la ville, placée sous le contrôle à distance de Caracas. Le gouverneur de l’Etat, José Vielma Mora, du parti au pouvoir PSUV, a critiqué publiquement la répression et a appelé à la libération des détenus, ce qui, jusqu’à présent, a été la première critique publique d’un membre du gouvernement envers les de Nicolás Maduro.

Au moment où ses lignes ont écrites, 15 personnes ont été tuées lors des manifestations ou dans des faits en relation avec les protestations, 8 d’entre elles dont la responsabilité s’oriente vers des policiers, des militaires et paramilitaires, 2 d’entre elles victimes de ‟pièges” tendus lors de protestations de l’opposition appelées ‟guarimba” et le reste lors de faits obscurs survenus autour des manifestations et qui doivent faire l’objet d’enquêtes et clarifiés (par exemple, le renversement d’un adolescent de 17 ans). Les reportages du quotidien Últimas Noticias, appuyés par des photos et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, ont contraint le procureur à arrêter des fonctionnaires de la Garde nationale bolivarienne (GNB) et du Service bolivarien de renseignement national (SEBIN) afin qu’une enquête soit lancée sur leur participation présumée aux faits. Toutefois, de hauts porte-parole du Gouvernement National, tels que la ministre de la Communication, Delcy Rodriguez, et le président Maduro lui-même, continuent d’accuser l’opposition de tous les décès. Une mention spéciale doit être adressée au président de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello, qui, dans son programme quotidien “Con el mazo dando”, diffusée sur la télévision d’Etat, a prononcé des déclarations délirantes sur les causes des assassinats.

Le ‟Guarimba” est un mode d’action que les secteurs de l’opposition ont développé vers la fin de l’année 2002. Cela consiste à faire, dans un endroit considéré comme ‟sûr”, des protestations – généralement à proximité des habitations des manifestants – en fermant la route avec des barricades et des poubelles ou pneus incendiés. La ‟Guarimba” possède plusieurs caractéristiques qui la différencient des autres manifestations. L’une est sa relation symbolique avec le coup d’État et ce qui a été appelé le ‟Paro Petrolero” (grève du pétrole) de 2002, et qui donc la charge d’un contenu insurrectionnel tendant à la confrontation physique avec les organes de sécurité. La seconde caractéristique, conséquence de la première, est qu’elle a été criminalisée systématiquement par le gouvernement, en en faisant un moyen d’action excluant : si des gens pro-gouvernementaux peuvent se joindre à une manifestation pacifique pour des revendications communes, ils le feront difficilement avec une ‟guarimba”. Troisièmement, elles font l’objet d’un large rejet au sein des groupes de l’opposition eux-mêmes, comme en témoigne la manifestation de Caracas du 22 février, où il y avait autant de pancartes rejetant les ‟Guarimbas” que les actions des groupes paramilitaires. Dans la mesure où le président Nicolás Maduro a encouragé la répression en félicitant publiquement l’attitude de la GNB, en ne reconnaissant pas la responsabilité de l’État pour une partie des décès et en légitimant institutionnellement les actions des groupes paramilitaires en encourageant les ‟Commandos Populaires contre le Coup d’État”, cela a généré un terreau fertile qui a permis l’apparition de ‟Guarimbas” dans certains endroits, à Caracas et dans des villes du pays. Cependant, un regard sur toute la gamme des types de mobilisation dans l’ensemble des villes du pays, confirme que les manifestations continuent à être majoritairement pacifiques.

Quand le chef de l’opposition conservatrice, Leopoldo López, s’est rendu à la police le 18 février, ce fut une véritable ‟performance” pour propulser son image comme le ‟nouveau leader” de l’opposition vénézuélienne et le centre du mouvement national de protestation. Cette opération a été réalisée avec un rassemblement de masse à la frontière entre les municipalités de Libertador et Chacao, à Caracas. Cependant, jusqu’à aujourd’hui, la dynamique des foules mobilisées dans les rues reste celle de réseaux décentralisés avec de multiples centres. Il existe toute une série d’appels via les réseaux sociaux comme ‟pancartazos” [‟coups de pancartes”], ‟Faire des prières nationales en même temps” et même ‟dance-thérapies”. Certains deviennent viraux et sont assumés par une bonne partie du mouvement. De nombreux opposants habitués au modèle vertical d’organisation léniniste de l’ère analogique, exigent en permanence que les manifestations ‟aient une direction” et des ‟revendications communes‟.

Le gouvernement insiste sur le fait qu’il est confronté à un ‟Coup d’État”, certains disent que ‟se répète le scénario d’avril 2002” et d’autres affirment que ce serait un ‟Coup continué”. Nicolás Maduro a appelé à affronter les manifestants dans la rue en activant des ‟Comandos Populares antigolpe”. Cependant, les deux manifestations de ces derniers jours organisées par le gouvernement dans les rues de Caracas n’ont pas eu le soutien et les niveaux de participation que celles obtenues par Hugo Chávez. Bien que les niveaux intermédiaires et supérieurs du gouvernement aient exprimé publiquement leur soutien aux décisions de Maduro, le chavisme de base commence à s’irriter de la répression ouverte contre les manifestants, qui a généré des centaines d’images circulant à travers les téléphones portables. En outre, le président lui-même a émis des messages contradictoires sur la nature de l’hypothétique menace à laquelle il fait face : en appelant avec insistance à célébrer le carnaval, en dansant devant les caméras de télévision, en demandant publiquement – et à plusieurs reprises – une amélioration des relations diplomatiques avec les Etats-Unis, en désigner son représentant au Fonds monétaire international, en supprimant les accréditations de CNN au Venezuela – ce qui revenait de fait à son expulsion du pays – et, en 24 heures, en les invitant à transmettre de nouveau depuis le pays.

Bien qu’au niveau international la polarisation médiatique sur le Venezuela demeure, à l’intérieur du pays nous continuons de subir un blocus majeur des informations. Les chaînes de télévision diffusées nationalement n’informent pas sur les manifestations ni ne diffusent en direct les messages des dirigeants politiques de l’opposition, tandis que leurs écrans sont envahis par les déclarations des principaux responsables des autorités. Le gouvernement pense le conflit en termes analogiques, en pensant que l’invisibilisation télévisuelle et la répression seront suffisantes pour faire taire les protestations. Tardivement, il a entamé une offensive sur les réseaux sociaux, tandis que le service Internet, contrôlé par l’Etat, subit des ralentissements irréguliers et des blocages dans certaines des applications les plus populaires chez les utilisateurs, telles que Twitter et What’sApp.

La radicalisation des deux principaux camps du conflit, fait que la demande d’un dialogue pour résoudre » la crise ne soit pas, encore, majoritaire. Le président Maduro a appelé à une ‟Conférence nationale pour la paix” tandis que parallèlement son gouvernement – et lui-même – continue de disqualifier les opposants en les traitant de ‟fascistes de l’ultra-droite” et augmente le nombre de détenus dans tout le pays, lesquels dénoncent les tortures et les traitements cruels, inhumains et dégradants lors de leurs placements en détention. Le nombre croissant de personnes assassinées et blessées par des coups de feu, des plombs, des gaz lacrymogènes, fait augmenter la spirale de la violence et du ressentiment des deux côtés, ce qui, sans abandonner la voie politique pour la résolution du conflit, prépare le terrain pour que les militaires assument de garantir la ‟gouvernabilité” au moyen d’un coup d’Etat, qu’ils soient de tendances pro-gouvernementales ou liés à l’opposition. Les images extravagantes d’un général de l’armée vénézuélienne à la retraite, Angel Vivas Perdomo, perché sur le toit de sa maison en montrant des armes de guerre – lors d’une tentative de l’arrêter après l’avoir accusé d’être l’auteur intellectuel des pièges situés dans un ‟Guarimba” qui a provoqué un décès à Caracas – ont déclenché une tempête de rumeurs sur les ‟malaises” présumés au sein des Forces armées. A cela s’ajoute une série de pillages de magasins dans plusieurs endroits du pays, avec une coordination telle qu’elle soulève trop de suspicions.

Les événements sont en plein développement : la photographie de ce moment peut devenir totalement différente dans les prochaines 48 heures. Nous espérons continuer à avoir les connexions à l’Internet pour pouvoir en rendre compte.

 

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Introduction to anarcho-syndicalism: Tactics and vision for a new workers movement

Textes audio

FAQ anarcho-syndicaliste
par la CNT-AIT Toulouse
Environ 25 minutes



Cliquez sur l'image pour écouter le texte audio au complet

Il est aussi possible d'écouter le texte par section en cliquant sur les liens qui suivent:

1 Voter, est-ce agir?
2 La violence des masses est-elle contre-révolutionaire ?
3 Le syndicalisme doit-il être non-idéologique ?
4 Les syndicats sont-ils un mal nécessaire ?
5 L'unité, avec qui ?
6 Comment de telles structures doivent-elles fonctionner ?
7 Qui a besoin de la représentativité ?
8 Que représentent les revendications immédiates ?
9 Quel mode d'organisation construisons-nous ?


***

Anarcho-syndicalisme
Un sabot dans la machine
Environ 2h15min

Présentation audio de l'anarcho-syndicalisme par un militant de la Confédération Nationale du Travail (CNT-f, France).


Cliquez ici pour télécharger l'audio


Qu'est-ce que l'anarcho-syndicalisme ?

Quelle est son histoire ?

Pourquoi est-il pertinent aujourd'hui ?


***


Guerre de Classe
Travail • Communauté • Politique • Guerre

Pour comprendre le capitalisme et la politique d'un point de vue libertaire.


Cliquez sur l'image pour télécharger le fichier audio de 25 minutes.

Nous sommes la classe des travailleurs qui voulons abolir le travail et les classes. Nous sommes la communauté de ceux qui veulent foutre en l’air les communautés existantes. Notre programme politique c’est de détruire la politique. Pour cela, nous devons appuyer les tendances subversives qui existent aujourd’hui, jusqu’à ce qu’elles bouleversent la société de fond en comble. Il y a un temps, c’est ce qu’on appelait la « révolution ».

C'est Radio Vosstanie qui a fait un montage audio à partir d'une lecture à voix haute d'une brochure/bande dessinée disponible sur à l'excellent site web prole.info

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