Author Archives

liberteouvriere

Nous quittons l’UCL [France] pour des motifs politiques

Seul l’antipatriarcat « post-moderniste » semble avoir le vent en poupe et constitue de fait un bureau politique qui ne dit pas son nom, minorant ainsi la parole des militantes qui portent une approche et une méthodologie autres. Le genre est en effet devenu le prisme de tout échange. Les camarades hommes hétérosexuels sont, notamment, soumis à une critique permanente du simple fait de ce qu’ils sont, quel que soit leur engagement concret dans la lutte pour l’égalité des droits, y compris dans leur vie quotidienne.

Brochure | Lucía Sánchez Saornil – Lesbienne, féministe, anarchiste, poète

J’avais eu plusieurs fois l’occasion de dialoguer avec un compagnon qui me paraissait assez sensé et je l’avais toujours entendu mettre l’accent sur la nécessité qui se faisait sentir, pour notre mouvement, de la participation de la femme. Un jour qu’il y avait une conférence au Centro, je lui demandai:
– Et ta compagne, pourquoi n’est-elle pas venue écouter la conférence ?
La réponse me glaça.
– Ma compagne a bien assez à faire pour s’occuper de moi et de mes enfants.

 »Le piège de la diversité. Une critique de l’activisme » par Daniel Bernabé

S’il y a quatre facteurs qui reviennent dans le mouvementisme actuel, ce sont le manque de matérialité dans l’analyse, le relativisme culturel, l’acceptation inconsciente des valeurs néolibérales et la survalorisation du langage et du symbolique. S’il y en a un qui l’emporte sur tous, c’est l’absence de critique des contradictions et des incohérences qui se produisent.

Documentaire |  »De toda la vida » en français (Mujeres Libres d’Espagne)

De toda la vida (Lisa Berger y Carol Mazer, 1986) est un documentaire sur l’organisation Mujeres Libres qui raconte a travers d’entrevues, la participation de ses membres à la guerre civile espagnole et leurs luttes quotidiennes comme anarchistes et comme femmes dans la guerre et la révolution. Les protagonistes parlent de comment elles se sont impliquées dans la guerre, de leurs relations avec d’autres organisations anarchistes et de leur vie depuis ce temps. Des décennies plus tard, Mujeres Libres reste une modèle de féminisme révolutionnaire.