Mots-clés
Anarcho-syndicalisme, biographie, CNT Française, CNT-AIT, Histoire, Maitron en ligne, Pierre Besnard
Courte biographie de Pierre Besnard dans le Maitron en ligne. Cet article a été écrit par Jean Maitron et Guillaume Davranche. Le site maitron-en-ligne reprend, parfois dans une version enrichie et avec de l’iconographie, la totalité des 187 303 notices publiées dans l’ensemble du Maitron, y compris les volumes spécialisés et les cédéroms édités par les Éditions de l’Atelier.

Pierre Besnard, cofondateur de la CGT-SR puis de la CNT française, théoricien de l’anarcho-syndicalisme et secrétaire de l’Association internationale des travailleur (celle de Berlin 1922)
Né le 8 octobre 1886 à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), mort le 19 février 1947 à Bagnolet (Seine) ; facteur-chef aux chemins de fer ; anarcho-syndicaliste ; cofondateur de la CGT-Syndicaliste révolutionnaire puis de la CNT française.
Cofondateur de la CGT-SR puis de la CNT française, Pierre Besnard fut surtout le principal théoricien français de l’anarcho-syndicalisme.
Fils d’un cultivateur, il entra le 1er mars 1909 aux chemins de fer de l’Ouest-État comme facteur auxiliaire à Chinon (Maine-et-Loire). Participa-t-il à la grande grève d’octobre 1910 ?
Le 25 septembre 1912, il épousa Thérèse, Marie, Eugénie Mortreuil née le 4 mai 1892 à Oissel (Seine-Inférieure).
Que fit-il pendant la Grande Guerre ? Au congrès CGT de Lyon, tenu du 15 au 21 septembre 1919, il représentait les syndicats de cheminots de Bressuire, de Loudun (minoritaires), de Montoire-sur-Loire, PO-Saumur et OE-Saumur (majoritaires). Le 15 décembre, il fut nommé facteur chef à la gare d’Auteuil-Boulogne. Fin 1919, il répondit à une enquête de La Mêlée sur l’orientation du mouvement anarchiste. Son article fut publié dans le n°32 de ce bimensuel.
Chef de file des syndicalistes révolutionnaires « purs »
Le 4 mai 1920, alors qu’il était un des principaux animateurs de la grève des chemins de fer pour la région parisienne, il devint secrétaire intérimaire de la commission permanente du bureau mixte des syndicats parisiens de cheminots. Il était également membre de la commission exécutive de la Fédération nationale des cheminots et habitait alors au 14, rue Henri-Monnier, à Paris 9e. Le 14 mai, il fut révoqué des chemins de fer pour faits de grève. Lire la suite