Mots-clés
Ne nous y trompons pas : quand la bourgeoisie définit les règles dans le monde du travail, les syndicats institutionnels ne peuvent que perdre, voire collaborer avec le patronat, contre les intérêts des salariés. Les syndicats de nos jours sont de vraies institutions sociales, leurs positions sont réglementées par la loi et les accords, leurs chefs aspirent à faire partie, peut être un jour, du pouvoir politique. Et ils forment (les syndicats) en partie l’appareil d’état grâce auquel le capitalisme impose ses conditions au prolétariat.
Dans le monde du travail, l’heure est au consensus et à la recherche de la paix sociale, et on nous sert régulièrement cette propagande, que nous prolétaires nous sommes tous de la classe moyenne ; que les ouvriers ça n’existe plus, puisque l’INSEE le dit, et que d’ailleurs ils constituent seulement 23% de la population active dans ce pays, blablabla…
Même si je trouve curieux qu’on trouve ici ou là beaucoup de chantiers de BTP et des constructions diverses et variées employant des ouvriers. Il faut aussi de la main d’œuvre pour fabriquer des Airbus, et cette main d’œuvre ben… C’est des ouvriers ! Pour réparer nos bagnoles, on fait appel à un mécano qui refilera notre véhicule à l’un de ses ouvriers, il existe encore en France des usines, même si certaines d’entre elles ferment… Parlons en des usines qui ferment : à mon boulot depuis déjà un bon bout de temps, il semblerait qu’on tente de nous la faire à l’envers comme on dit.