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Archives de catégorie : Économie

Documentaire | Travail, salaire, profit (bande annonce)

04 vendredi Oct 2019

Posted by liberteouvriere in Économie, Documentaire, Travail

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Tiré du site des Mutins de Pangée

Gérard Mordillat et Bertrand Rothé interrogent 21 chercheurs d’Europe, des États-Unis, de Chine et d’Afrique sur les concepts fondamentaux de l’économie : le travail, l’emploi, le salaire, le capital, le profit et le marché.

Disponible en DVD et prochainement en VOD.

Episode 1 : Travail

Certains mots sont d’un usage si courant qu’on finit par les utiliser sans en interroger le sens. Travail… par exemple. Depuis la nuit des temps l’homme travaille, or du Paléolithique à nos jours cette activité n’a cessé d’évoluer. Qu’est-ce que le travail aujourd’hui ? Le travail est-il devenu une marchandise ? Et qu’achète-t-on sur le marché du travail ? Pourquoi et comment
est apparu le Code du travail ?

Episode 2 : Emploi

Le travail et l’emploi apparaissent comme deux termes interchangeables. De façon ordinaire, aujourd’hui, c’est l’emploi qui est le plus souvent utilisé pour désigner le travail… Travail et emploi seraient-ils de faux jumeaux ?
D’un côté il y a les incroyables transformations du management contemporain, et de l’autre, l’invention de l’auto-entreprenariat comme forme moderne de l’emploi.

Episode 3 : Salaire

« Le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paye pour un temps de travail déterminé ou pour la fourniture d’un travail déterminé ». Cette citation de Marx est-elle encore valide aujourd’hui ? Il y a le salaire de subsistance, le salaire différé et depuis peu sont apparues les idées d’un revenu universel
ou d’un salaire à vie. Serait-ce la fin du salariat ?

Episode 4 : Marché

Aujourd’hui, le marché occupe une place hégémonique dans les sciences économiques. D’Adam Smith et sa « main invisible » aux libéraux contemporains, tous y voient le principe central de l’économie. Forts d’un discours théologico-économique, ils en font un dieu incontestable. Pour les libéraux, le marché a toujours raison. Mais de la guerre commerciale à la guerre entre nations, il n’y a qu’un pas…

Episode 5 : Capital

Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire. Une histoire singulière que l’on peut raconter de bien des manières. D’autant plus que la signification de ce terme s’est transformée au rythme du changement des modes de production… Plutôt que de faire une théorie du capital, la
situation contemporaine de l’économie ne nous invite-t-elle
pas à faire une théorie de l’actionnariat ?

Episode 6 : Profit

D’où vient l’argent ? Au cours de l’histoire les thèses se sont succédées sans parvenir à répondre à la question. Le profit est un concept fuyant. Pour Marx il était le produit d’un vol, le capitaliste volait au travailleur une part de son travail ; pour Milton Friedman, Prix Nobel d’économie, accroître les profits
était l’unique responsabilité des entreprises. Entre l’enjeu financier et l’enjeu social, la querelle demeure.

Déception durable, un film en ligne à voir

24 lundi Avr 2017

Posted by liberteouvriere in Alliance environnementale-ouvrière, Écologie, Économie, Documentaire

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Voici un bon documentaire indépendant qui montre les similitudes entre les deux plus grands projets extractifs du Canada, les sables bitumineux en Alberta et la mine Arnaud à Sept-Îles au Québec (mine d’apatite issue du Plan Nord). C’est vraiment un bon moyen de se familiariser avec ces enjeux car on y voit les impacts similaires sur 1)les conditions socio-économiques des communautés (ouvrières ou résidentes), 2) les rapports hommes-femmes, 3)l’économie, 4) les institutions dites démocratiques. À noter que Sept-Île représente la porte d’entrée du Plan Nord car on y retrouve le plus grand port en haut profonde en Amérique du Nord. Un autre côté positif de ce documentaire est le fait que plusieurs citoyens-citoyennes, travailleurs-travailleuses, chômeurs, travailleurs-travailleuses sociaux, fermiers, innus et politiciens (surtout de gauche) témoignent, donc on peut avoir un portrait relativement représentatif à mon humble avis. Soit dit en passant que le politiciens du NPD fait drôlement, mais pas étrangement, appel à l’éthique du capitalisme. Comme si cela était possible! Pour en revenir aux choses intéressantes, on y voit de courtes images d’actions directes comme la perturbation du salon du Plan Nord (en 2012) et un blocage d’autoroute par les Innus de Sept-Îles. Malgré ces actions qui pourraient suggérer de réfléchir sur les modes d’action possibles pour bloquer les projets du genre, le discours politique de la conclusion reste vasement orienté vers un « vrai développement durable » et le maire de Sept-Îles confond le terme anarchie avec anomie (erreur classique…). Le fait que le film tente de tisser un lien entre l’Alberta et Sept-Îles est vraiment rafraichissant. Mon impression est que le discours entourant les enjeux environnementaux flirtent souvent avec un certain indépendantisme où on suggère que si le Québec serait un pays il en serait autrement en matière d’environnement (or il est fort probable que les gouvernements d’un Québec hypothétiquement formé comme pays suivront aussi les projets des capitalistes). À voir, à partager, à discuter… pour mieux agir!

voir la bande-annonce

Voir le film au complet

« L’autogestion, une révolution économique », un documentaire à voir!

25 dimanche Mai 2014

Posted by liberteouvriere in Alternatives, Amérique Latine, Autogestion, Économie, Documentaire, Mouvement Ouvrier, Syndicalisme

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Mots-clés

Argentine, autogestion, coopérative de travailleur, Documentaire Semences, FaSinPat, révolution, Zanon

Voici un superbe documentaire sur la lutte autogestionnaire à l’usine Zanon en Argentine. Comme le film « The Take » de Naomi Klein, mais… en mieux!

En effet, on y voit des témoignages beaucoup plus instructifs sur leur mode d’organisation (fréquence des instances), leur lutte (pour l’expropriation de l’usine afin qu’ils n’aient pas à indemniser l’ancien propriétaire), leur aspiration (orienter la production en fonction des besoins sociaux) et leurs difficultés (code de convivialité et concurrents subventionnés). Dans ce documentaire bien découpé en chapitres thématiques, on voit comment les ouvriers ont lutté en premier lieu pour se réapproprier leur syndicat local. Que ça soit par la corruption ou les menaces (renvoi ou attaque physique), les patrons gardaient leur emprise sur le syndicat. Les délégués marchaient main dans la main avec les patrons pour couper des postes et diminuer les salaires. Encore pire, pour empêcher les travailleurs de se solidariser sur le milieu de travail, les employeurs les obligeaient à porter des gilets de couleur correspondant à leur département. Ceci facilitait leur identification lorsqu’ils se retrouvaient hors de leur aire de travail. Des militants de la base syndicale ont donc décidé d’organiser une ligue de soccer afin de rassembler tous les départements de l’usine. En se réunissant ainsi en dehors de l’usine, ils ont pu discuter des modes d’actions à envisager pour se réapproprier leur syndicat sur une base égalitaire et démocratique. Cela me semble intéressant à souligner, car l’autogestion ne vient pas d’elle même! Ça prend des initiatives de la base afin de lutter contre la bureaucratie syndicale!

De plus, tout au long du documentaire, la grille d’analyse politique pour le pouvoir ouvrier, autogestionnaire et anticapitaliste ne tombe jamais dans le dogmatisme grâce à aux interventions de sociologues qui expliquent de manière simple comment la classe politique en vient à voter des lois qui protègent le capitalisme, comment cette même classe politique est entretenue par le capitalisme et comment l’autogestion devient une menace à la fois  pour la classe politique, les capitalistes et les centrales syndicales corrompues par le pouvoir.

Les réalisateurs ont aussi inclus à la fin des images du documentaire « Vale la Pena » sur le même sujet, où l’on voit les ouvriers de FaSinPat (nom de la coopérative ouvrière de l’usine Zanon) célébrer la victoire du vote du parlement provincial en faveur de l’expropriation de l’usine (les travailleurs n’ont donc pas à payer d’indemnisation à l’ancien propriétaire). Dans ce sens, c’est le documentaire le plus à jour sur le sujet. Dans les textes de fermeture du documentaire, on voit aussi que les ouvriers de FaSinPat ont gagné un siège au parlement provincial. Ce poste de député est partagé depuis 2011 par rotation annuelle. Avant de voter pour ou contre un projet de loi, les députés de l’usine Zanon reviennent à l’assemblée de l’usine autogérée pour que les travailleurs-travailleuses décident comment le délégué doit voter.

Décidément FaSinPat est un merveilleux exemple d’autogestion. L’importance de leur initiative est telle qu’elle en vient à être l’unique exemple du documentaire intitulé « autogestion, une révolution économique ». En effet, ma première critique est que le titre aurait pu être plus explicite en spécifiant qu’il s’agissait de l’autogestion à l’usine Zanon en particulier. Bien qu’il soit question au début du film de la question de l’aliénation du travail par les capitalistes et des expériences autogestionnaires de la CNT en Catalogne en 1936, on ne traite d’aucun autre exemple d’autogestion. Quelques autres exemples auraient pu simplement être nommés: l’usine Vio.Me en Grèce, LIP et Fralib en France, Tricofil au Québec, Roue-Libre aux Pays-Bas.

Ma deuxième critique concerne la qualité des images: à un moment en particulier du film on voit sans arrêt des pixels verts qui trahissent une prise d’image de faible qualité.

Une autre chose qu’on ne voit pas dans le film, c’est que Zanon fait figure d’exception dans le portrait des usines récupérées en Argentine. En effet, comme il en est question dans le film « Vale la pena », la vague de récupération d’usines par les travailleurs sous forme de coopérative découle largement de l’adoption d’une loi découlant de la primauté du droit au travail sur le droit à la propriété dans la constitution du pays (ce qui n’est pas le cas au Canada). Cette loi fut écrite par un politicien qui plus tard devint le coordonnateur d’un regroupement d’usines récupérées. Or, ce coordonnateur-politicien agit en nouveau directeur d’usine tandis que les ouvriers restent passifs face à la structure de la coopérative. La récupération d’usine devient de la sorte une simple manière de garder sa job, exit le projet social et politique autogestionnaires. Malheureusement cette triste situation est présente dans la grande majorité des usines récupérées d’Argentine. L’avantage d’aborder cette question aurait été d’ouvrir la réflexion sur comment ici au Québec on peut voir des organisations dotées de structures et de principes démocratiques devenir des entreprises au même titre que d’autres: Desjardins, Coopsco, etc. Cette question pourrait être en soi l’objet d’un autre documentaire: comment lutter au sein des organisations dotées d’assemblées générales afin d’y amener une réelle pratique autogestionnaire. Cette réflexion est valable d’autant plus qu’un exemple fréquemment utilisé pour démontrer le succès de l’autogestion, ou du moins des coopératives, est l’entreprise coopérative Mondragon en Espagne. Or, celle-ci en est arrivée à créer différents status de membres de sorte qu’il existe des différences dans les conditions de travail des travailleurs (sous-traitance).

La qualité de l’information et des témoignages véhiculés par le documentaire pardonnent amplement ces faiblesses. Ce documentaire est une réelle source d’inspiration qui montre que les ouvriers et les ouvrières de Zanon sont un modèle à suivre. C’est d’ailleurs dans cette voie que les ouvriers de Zanon s’orientent: ils se sont réunis à Marseille avec d’autres travailleurs en autogestion (Vio.me en grèce et Fralib à Marseille) afin d’initier un réseau international d’intiatives ouvrières autogestionnaires. Ils n’ont donc pas fini de nous étonner et de nous montrer qu’il est possible de joindre le projet politique révolutionnaire à l’amélioration immédiate des conditions économiques des travailleurs-travailleuses et de la communauté qui l’entoure.

Bravo à Documentaire Semences d’avoir dresser cet enrichissant portrait et bon succès!

Vidéo « Les dangers de la suraccumulation en Chine : une analyse marxiste »

23 vendredi Mai 2014

Posted by liberteouvriere in Économie, Documentaire, France, Théorie, Travail

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Je n’ai pas encore eu le temps de l’écouter, mais ça me semble être une réflexion qui mérite d’entre tous les points de vus.

Une conférence donnée par Mylène GAULARD
Maître de conférences en Économie
à l’Université de Grenoble 2
Centre de recherche en Économie due Grenoble (CREG)
Paris. Sorbonne. 24 novembre 2012

Rencontres « L’économie des travailleurs » vers un réseau mondial d’usines autogérées?

07 lundi Avr 2014

Posted by liberteouvriere in Alternatives, Amérique Latine, Autogestion, Économie, États-Unis, France, Mouvement Ouvrier, Travail

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Mots-clés

autogestion, Fralib, Rencontres "L'économie des travailleurs", usines autogérées, workerscontrol.net

Texte tiré du site d’Association Autogestion

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Fralib20140201-2

Les premières rencontres européennes « L’économie de travailleurs » se sont déroulées les 31 janvier et 1er février chez les Fralib à Gémenos. 200 personnes ont ainsi pu débattre, confronter les expériences et surtout de tenter de répondre à la question de savoir si les initiatives de reprise d’entreprises par les salariés sont une réponse à la crise et préfigurent l’organisation d’une nouvelle société. Une réussite indéniable qui appelle de nouveaux développements.

Les reprises d’entreprises par les salariés se multiplient aujourd’hui en Europe. En France, de nombreuses reprises se sont concrétisées ces deux dernières années : SeaFrance, Helio-Corbeil, Arfeo, Fontanilles, SET et tout récemment Pilpa. En Italie, deux sites industriels fermés par leurs propriétaires sont occupés par leurs travailleurs qui inventent une nouvelle façon de produire (Rimaflow et Officine Zero). En Grèce, les anciens salariés de l’entreprise Vio.Me. occupent leur site et ont lancé, sous une forme autogérée, une nouvelle production de produits ménagers biologiques. Il semblerait que l’Europe, en crise économique depuis plus de cinq années, suive la voie des expériences latino-américaines de récupérations d’entreprises par les travailleurs qui se pratiquent là-bas depuis plus de vingt ans.

C’est dans ce contexte, et à l’initiative du Programme « Faculté ouverte » de l’Université de Buenos Aires, de l’Aire d’Etudes du travail de l’Université autonome de Mexico-Xochimilco, de l’Association Solidarité Provence Amérique du Sud, de l’Association Autogestion, de l’Institut de Sciences Economiques et de l’Autogestion (Etat espagnol), du site Workerscontrol.net et des travailleurs de Fralib, que les premières rencontres européennes « L’économie des travailleurs » se sont déroulées les 31 janvier et 1er février dans le prolongement des quatre éditions internationales organisées en Amérique latine. Préparées en un délai record – moins de deux mois –, la participation de 200 personnes à ces rencontres dans l’usine occupée par les Fralib, est indéniablement un succès. Outre la participation des Fralib et des travailleurs de diverses entreprises, des syndicalistes, de nombreux collectifs, des étudiants et universitaires ou simplement des militants ont pu échanger et converser. Grâce à la présence active du réseau de traducteurs-militants Babels, les échanges ont pu se mener, de façon quasi-simultanée, en français, espagnol, anglais et  italien.

Session d'ouverture des travaux

Est-ce que ces reprises d’entreprises constituent une réponse crédible et viable à la progression du chômage et de la pauvreté en Europe tout en offrant une alternative à l’exploitation et à l’aliénation qui constituent le fondement du système capitaliste ? Voilà la question à laquelle les participants ont tenté de répondre sur ces deux jours. Comme l’indiquait Andrés Ruggeri, chercheur militant de l’Université de Buenos Aires, l’aspiration à la démocratisation de la production et à la redistribution de la richesse est « dans l’ADN des travailleurs ». Cependant, il apparaît que les expériences de mise en autogestion des entreprises ne suivent jamais un même modèle. Dans certains cas, privilégiés par les organisations du mouvement coopératif, les salariés ont potentiellement toutes les cartes en main pour reprendre la production sous leur contrôle : les clients ainsi que les financements. Cela a été le cas de Ceralep, de SeaFrance et c’est sans doute celui que recherchent, a minima, les Fralib pour pouvoir repartir. Dans d’autres, le contexte est plus délicat. Entreprises abandonnées par les anciens actionnaires, productions qui ne répondent plus à aucune demande solvable. Tout est alors à repenser. Situations économiquement difficiles mais ô combien riches en changement social et écologique. L’occasion de questionner le sens des productions antérieures, de promouvoir des productions socialement et écologiquement utiles. C’est le cas de Vio.Me., de Rimaflow, d’Officine Zero et de La Fabrique du Sud – ex-Pilpa. Cette dimension n’est d’ailleurs pas anecdotique dans le projet de reprise des Fralib. A l’avenir, un des enjeux de ces rencontres sera de combiner ces deux aspects et cela suppose de nouvelles propositions à émettre et/ou à reprendre par les acteurs de ces luttes ainsi que les mouvements syndicaux et politiques.

Dans l’immédiat, ces rencontres ont permis des échanges entre entreprises récupérées, l’occasion d’entrevoir des actions communes. Pourquoi ne pas généraliser la campagne de boycott des produits d’Unilever à l’ensemble de l’Europe, ce que les travailleurs de Vio.Me. en Grèce ont commencé spontanément ? Il est vrai qu’Unilever multiplie les licenciements comme par exemple aux soupes Knorr en Alsace. Inversement, Vio.Me. avait initié une campagne nationale et internationale pour obtenir sa régularisation, régularisation qui lui permettrait de commercialiser ses produits dans des réseaux traditionnels. Un appui international du réseau eut été un plus dans cette campagne. Autre idée : celle d’échanger les productions entre entreprises. On pourrait imaginer que les productions des Fralib, de la Fabrique du Sud, de Vio.Me. ou encore des deux entreprises italiennes soient échangées. Une approche indiscutablement intéressante en tant qu’acte militant mais discutable d’un point de vue environnemental où le développement d’une économie de proximité doit être privilégié. Une première discussion a eu lieu sur l’idée d’un fonds de solidarité, d’outils de mise en réseau, de prise de décisions collectives ainsi que de promotion d’initiatives autogérées et d’élaboration théorique. A cet égard, le site multilingue workerscontrol.net sera certainement
un atout non négligeable de ces prochains développements.

Fralib20140201-1

Les participants ont décidé du principe de dresser une cartographie des entreprises récupérées en Europe en s’appuyant sur les outils et méthodologies utilisés par les universitaires argentins et brésiliens. La construction d’un réseau européen a également été envisagée afin de permettre les échanges entre les travailleurs des entreprises récupérées.

Malgré le faible nombre d’entreprises représentées, cette rencontre est indiscutablement une réussite et marque l’émergence d’une nouvelle mouvance politique large, dépassant les frontières idéologiques ou partidaires, pour laquelle, la prise de contrôle des travailleurs sur la production est centrale dans un projet d’émancipation humaine.

La prochaine rencontre internationale se déroulera en juillet 2015 au Venezuela. D’ici là, comme décidé au Brésil l’été dernier, une deuxième rencontre régionale (Amérique latine) aura lieu en novembre 2014 en Argentine. Après ce succès, ces premières rencontres européennes ne devraient pas rester sans lendemain.

en savoir plus…

Le syndicalisme industriel selon les IWW

12 mercredi Mar 2014

Posted by liberteouvriere in Alternatives, Économie, États-Unis, Mouvement Ouvrier, Syndicalisme, Théorie, Travail

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Mots-clés

IWW, One Big Union, Syndicalisme industriel

autoplant-iww

Cette représentation est un leg historique d’une époque révolue de la IWW. Elle tire son origine du temps où les socialistes et syndicalistes travaillaient sérieusement à développer de nouveaux modèles dans l’espoir de créer une véritable alternative à l’organisation capitaliste de l’économie.

Voici l’organigramme d’un syndicat d’une usine d’automobile selon le principe de One Big Union. La OBU se voulait être est le stade avancé/ultime d’implantation de la IWW dans toutes les industries qui aurait permis la gestion ouvrière de la production/distribution. Le mot « industrie » désigne ici l’ensemble des activités productrices organisées (contraire de l’artisanat). Ce n’est pas nécessairement un synonyme pour machinerie, capital et scientisme. Par exemple, les arts et le théâtre sont aussi organisés en une industrie qui peut être contrôlée et transformée par le pouvoir ouvrier/populaire à travers l’organisation des syndicats révolutionnaires.

Cette représentation est un leg historique d’une époque révolue de la IWW. Elle tire son origine du temps où les socialistes et syndicalistes travaillaient sérieusement à développer ce genre de modèle dans l’espoir de créer une véritable alternative à l’organisation capitaliste de l’économie. L’on retient moins cet héritage historique au profit des luttes syndicales plutôt anarcho-syndicalistes et pour la liberté d’expression.

Le syndicalisme industriel?

La différence avec les syndicats qui ne sont pas « industriels » (qu’on peut qualifier de syndicat de métiers) c’est qu’ici, les membres d’une même entreprise font parti de la même organisation syndicale. Ainsi tout le monde entre en grève sinon personne. Cela éviterait par exemple d’avoir des professeur-e-s en grève et des étudiant-e-s qui ne le sont pas. Ainsi les associations étudiantes représentent un leg du syndicalisme de métier qui peut être contré par l’union syndicale avec l’ensemble des travailleurs (intellectuels, manuels, etc) qui ont le même patron: l’admin. Cette union contre un même patron jette par la même occasion, les bases de l’organisation de gestion ouvrière future. D’où le lien entre le syndicalisme industriel et la OBU.

Par contre, d’un pays à l’autre les régimes syndicaux peuvent être très différents. Ne pensez pas comprendre le syndicalisme français à partir de ce que vous connaissez du Québec. Les États-Unis et le Canada ont pour leur part pratiquement le même régime syndical…

La roue de fortune… d’un curé révolutionnaire!

La fameuse roue qu’on voit a été inventé par un curé (ouais!). Le père Thomas J. Haggerty est aussi connu pour avoir écris le fameux préambule de la IWW. Elle se veut être une synthèse de l’ensemble des activités économiques d’une société telle qu’on la connait.

Une liste incomplète

Dans les années 1990 environ (peut-être plus tard), les IWW de New York (si je ne me trompe pas) ont voulu syndiquer des travailleuses du sexe. La IWW a donc dû ajouter à la liste le Sex Trade Workers Industrial Union 690, dans le département des Services Publiques. À ce que je sache, il n’y a pas aujourd’hui de syndicats de travailleuses du sexe qui se revendique de la IWW. Évidemment, dans la société le statu de Travailleurs-travailleuses du sexe est l’objet d’un débat sémantique puisque le terme suggère que ces personnes ne sont pas victimes d’une violence patriarcale, mais plutôt des travailleuses accomplissant une tâche particulière tel que définie par une société patriarcale comme les travailleuses de garderies peuvent l’être.

Et vous, où êtes-vous dans tout ça?

Voici la liste complète, vous pouvez vous amuser à trouver dans quelle section vous êtes. Prennons les étudiant-e-s par exemple. Pour les classer, allez-vous prioriser le domaine de leur étude ou le fait qu’ils/elles sont étudiant-e-s? Selon moi peut importe le sujet d’étude, les étudiant-e-s sont des travailleurs-travailleuses intellectuelles de l’éducation. Les classer en fonction de la nature de leur domaine d’étude reviendrait donc à les syndiquer par métier, ce qui ne correspond pas à la philosophie et la stratégie industrielle qui regroupe les travailleurs/travailleuses en fonction de leur ennemis communs: même patron, même syndicat. La forme actuelle reste pourtant imprécise au sein de la IWW. À ce que j’en sache, les étudiant-e-s IWW semblent plutôt former des réseaux solidaires de militant-e-s sans se préoccuper de questions organisationnelles orientée vers une union stratégique avec une perspective de contrôle ouvrier industriel. D’où l’importance de se rappeler la signification de la fameuse roue et ses principes syndicalistes industriels.

Une vision plus pédagogique que pratique

Bref le plus important ici c’est les principes sous-jacents. Des regroupements de syndicats IWW se forment en fonction des intérêts stratégiques. C’est le cas du syndicat des Services et nourriture qui regroupe les milieux où la IWW est la plus forte (Starbucks, Jimmy John’s et membres qui sont aussi encartés dans les TUAC).

Vidéo

La chanson du revenu de base inconditionnel… pour abolir le salariat?

20 vendredi Déc 2013

Posted by liberteouvriere in Économie, Europe, France, Humour, Travail

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Belle chanson qui au final fait la promotion d’une campagne pour le revenu de base. Est-ce que le revenu citoyen ou le revenu de base inconditionnel est la manière d’abolir le salariat? bonne question. Chose certaine, ça ne brisera pas la marchandisation des moyens d’existence, qui selon moi est derrière le salariat. Pour moi, l’abolition du salariat passe encore par la propriété communautaire, ou la gestion collective des fruits du travail social (de toutes formes) à des fins de besoins réels et non de marchandisation (on abolit l’offre de force de travail), ainsi que part l’interdiction d’acheter le travail d’autrui (on abolit la demande de force de travail).

Trilogie documentaire en ligne. “La mise à mort du travail”: destruction, aliénation, dépossession

01 dimanche Déc 2013

Posted by liberteouvriere in Économie, Documentaire, France, Travail

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Mots-clés

Documentaire, Fenwick, Henry Kravis, La mise à mort du travail, travail, Vidéo

Page Facebook du documentaire

Partie I: La destruction
Dans un monde où l’économie n’est plus au service de l’homme mais l’homme au service de l’économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu’au bout de leurs limites. Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n’ont atteint un tel niveau. Des histoires d’hommes et de femmes chez les psychologues ou les médecins du travail, à l’Inspection du Travail ou au conseil des prud’hommes qui nous révèlent combien il est urgent de repenser l’organisation du travail.

Partie II: L’aliénation
En France, 3 salariés sur 4 travaillent dans les services. S’il y a une crise du travail, c’est donc de là qu’il faut l’observer. Nous nous sommes installés dans une entreprise anodine, une entreprise comme il en existe aujourd’hui des dizaines de milliers dans le monde: Carglass. Mondialisée, standardisée, Carglass est une filiale du groupe anglais Belron présent dans plus de 30 pays du monde. Ici, deux credo : une productivité maximale et un client roi totalement satisfait. Deux notions qui, aujourd’hui, dans toutes les enterprises de services du monde, imposent la mise en place d’un management de la manipulation…

Partie III: La dépossession
Alors que la crise fait vaciller le capitalisme financier, La Dépossession raconte l’extraordinaire pouvoir des actionnaires sur le travail et les travailleurs. L’histoire nous transporte d’une usine Fenwick – un fabriquant industriel de matériel de manutention implanté dans le centre de la France – jusqu’aux arcanes de la finance new-yorkaise. Petite entreprise française née il y a 150 ans, Fenwick est rachetée en 2006 par l’un des financiers les plus redoutés des États-Unis, Henry Kravis. Un homme à la tête du fonds d’investissement KKR, dont les ventes annuelles dépassent celles de Coca-cola, Disney et Microsoft cumulées. Avec ce rachat, pour les salariés français de Fenwick, la donne va radicalement changer. Cette même histoire se déroule dans des dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde…

[Cliquez sur « Playlist pour voir les parties II et II »]

« El diario », un journal récupéré et autogéré par ses travailleurs

28 jeudi Nov 2013

Posted by liberteouvriere in Alternatives, Autogestion, Économie

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Mots-clés

Argentina, autogestion, coopérative de travailleur, el diario

Repris du site Association autogestion

Depuis la crise économique qui a ruiné l’Argentine en 2001, de nombreux travailleurs ont récupéré leurs entreprises en faillite et les ont remises en marche sans patrons. Dans la petite ville de Villa Maria, près de Cordoba, le “Diario del centro del pais” est un cas exemplaire, où les travailleurs produisent le principal journal de la région en autogestion…

Un reportage de Construire l’utopie réalisé par Edith Wustefeld et Yan Verhoeven.

***

Voir L’article de Association autogestion sur ce projet journalistique.

Autres articles sur El Diario :

Argentine : l’expérience d’un journal « récupéré » et autogéré (entretien)

Les entreprises récupérées de l’Argentine à la France avec Sergio Stocchero

“El Diario del centro del país”: success story d’une entreprise récupérée argentine

 

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Introduction to anarcho-syndicalism: Tactics and vision for a new workers movement

Textes audio

FAQ anarcho-syndicaliste
par la CNT-AIT Toulouse
Environ 25 minutes



Cliquez sur l'image pour écouter le texte audio au complet

Il est aussi possible d'écouter le texte par section en cliquant sur les liens qui suivent:

1 Voter, est-ce agir?
2 La violence des masses est-elle contre-révolutionaire ?
3 Le syndicalisme doit-il être non-idéologique ?
4 Les syndicats sont-ils un mal nécessaire ?
5 L'unité, avec qui ?
6 Comment de telles structures doivent-elles fonctionner ?
7 Qui a besoin de la représentativité ?
8 Que représentent les revendications immédiates ?
9 Quel mode d'organisation construisons-nous ?


***

Anarcho-syndicalisme
Un sabot dans la machine
Environ 2h15min

Présentation audio de l'anarcho-syndicalisme par un militant de la Confédération Nationale du Travail (CNT-f, France).


Cliquez ici pour télécharger l'audio


Qu'est-ce que l'anarcho-syndicalisme ?

Quelle est son histoire ?

Pourquoi est-il pertinent aujourd'hui ?


***


Guerre de Classe
Travail • Communauté • Politique • Guerre

Pour comprendre le capitalisme et la politique d'un point de vue libertaire.


Cliquez sur l'image pour télécharger le fichier audio de 25 minutes.

Nous sommes la classe des travailleurs qui voulons abolir le travail et les classes. Nous sommes la communauté de ceux qui veulent foutre en l’air les communautés existantes. Notre programme politique c’est de détruire la politique. Pour cela, nous devons appuyer les tendances subversives qui existent aujourd’hui, jusqu’à ce qu’elles bouleversent la société de fond en comble. Il y a un temps, c’est ce qu’on appelait la « révolution ».

C'est Radio Vosstanie qui a fait un montage audio à partir d'une lecture à voix haute d'une brochure/bande dessinée disponible sur à l'excellent site web prole.info

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  • Le postmodernisme, une mode qui sape la critique sociale ? (Intervention de Renaud Garcia)
  • ORGANISE! | An introduction to anarcho-syndicalism: The tactics and vision for a new workers movement

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Dictionnaire des militants anarchistes

Divergences
Revue libertaire internationale en ligne

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Site de textes anarcho-syndicalistes, en l'honneur de Pierre Besnard, militant anarcho-syndicaliste marquant dans l'histoire de la France et de l'Association Internationale des Travailleurs (anarcho-syndicaliste) dont il a été le secrétaire

Forum anarchiste révolutionnaire
Infos et échanges - Pour l'autogestion et le communisme libertaire

INCENDO
Sur le rapport entre genres & classes. Revue de presse & textes inédits

Je suis indestructible
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Librairie anarchiste L'Insoumise
Blogue de la librairie anarchiste sur St-Laurent à Montréal. Il y est annoncé l'arrivée de nouveautés. La librairie tient des livres anarchistes pas chers usagés, des brochures, des T-shirts, etc.

L'idée Libertaire?
Coup de cœur. Le site de Philippe Coutant est plein de textes critiques très pertinents par rapport à l'anarchisme. Un must pour une profonde réflexion militante. En cliquant sur le lien vous vous retrouverez dans la section «thème». N'y manquez pas la section «Les difficultés de l'autogestion» .

Monde Nouveau
Cercle d'études libertaires Gaston Leval de la Fédération Anarchiste de France. "Le nom du site est une référence au livre que Pierre Besnard, l’un des fondateurs de la CGT-SR, écrivit en 1934 : Le Monde nouveau. Dans ce livre, Besnard décrit, à partir d’un examen de la situation concrète de son époque, ce que pourrait être le fonctionnement d’une société dans laquelle les producteurs maîtriseraient leur destin."

Polemica Cubana
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Résistance Montréal
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Racines et branches
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Réfractions
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They Lie We Die
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